L’enjeu de cette convention va être crucial, puisqu’elle devra trouver parmi les élus démocrates, celui ou celle qui devra affronter D. Trump aux élections présidentielles du 30 novembre 2024. Une chose est déjà certaine, le candidat J. Biden n’avait aucune chance devant la déferlante D. Trump surtout après sa tentative d’assassinat qui n’a pas encore révélait tous ses secrets. En effet, tous les sondages et autres analyses expertes, donnés J. Biden comme vaincu d’au moins 5 points en cas de confrontation avec D. Trump et notamment dans les états les plus déterminants (swing states).
Par qui remplacer J. Biden ?
Puisque non-préparé, ce remplacement, dans des délais aussi courts (quelques mois), pose un certain nombre de problèmes que devront résoudre les démocrates. L’automaticité d’un remplacement d’un candidat-président par son vice-président, n’est pas automatique constitutionnellement parlant. C’est la convention du parti qui est souveraine en la matière, ce qui signifie que des négociations doivent être ouvertes entre les différents leaders du parti qui est traversé par différents courants politiques, certains plus à gauche et d’autres plus à droite. Ensuite, les chances probables, de gagner l’élection, est le dénominateur commun pour tous les candidats. Enfin, le financement de la campagne et la mobilisation des ressources financières deviennent un enjeu cardinal.
La stratégie électorale de D. Trump est bouleversée
Alors que la stratégie de D. Trump était complètement construite pour détruire l’image de J. Biden (bourdes, confusion, débat, incapacité, santé…), son remplacement par une autre candidature oblige les stratèges en communication, de D. Trump, de revoir entièrement leur copie. En effet, les républicains poussaient indirectement J. Biden à maintenir sa candidature car assurés de la victoire de leur candidat et du fait de son retrait, ils sont obligés de changer leur fusil d’épaule, ceci d’autant que son remplaçant possible n’est pas encore définitivement désigné. Les tirs de barrages préventifs des républicains contre K. Harris semblent indiquer que cette dernière est la mieux placée pour prendre le relais mais rien n’est encore joué jusqu’au 18 Août 2024, date de la tenue de la convention démocrate.
K. Harris la probable candidate ?
Femme de « couleur » (de père jamaïcain) et juriste de formation, K. Harris est impopulaire voire peu connue dans l’Amérique profonde même si elle a exercé comme juge dans le grand état de Californie. Son atout principal est le fait d’être femme et de couleur également ce qui lui confère l’ensemble de l’électorat féminin et de couleur en plus des électeurs traditionnels de son parti, ce qui n’est pas négligeable compte tenu du fait que ces élections seront très serrées du fait des clivages de la société américaine sur des thèmes majeurs (avortement, émigration, impôt, pouvoir d’achat, politique étrangère…). Ses soutiens au sein de l’establishment démocrate sont importants mais des outsiders risquent d’apparaître en dernière minute comme par exemple… M. Obama ! Cet été sera long pour les américains et pour le reste du monde.
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