Narges Mohammadi, une militante iranienne emprisonnée depuis 2021, a été récompensée du prix Nobel de la paix 2023 à Oslo. Malheureusement, elle n’a pas pu se rendre à la cérémonie en raison de sa détention en Iran. Narges est devenue une figure emblématique du mouvement « Femme, vie, liberté » en luttant pour les droits des femmes et contre la peine de mort.
Au cours des deux dernières décennies, Narges a été emprisonnée à plusieurs reprises en raison de ses positions courageuses. Son engagement en faveur des droits des femmes et sa critique du « régime religieux tyrannique et misogyne » en Iran ont fait d’elle une voix puissante et inspirante.
Son prix Nobel de la paix est une reconnaissance de son dévouement et de son travail acharné pour la défense des droits humains. Dimanche, lors de la cérémonie, ce sont ses enfants qui ont lu son discours poignant, exprimant sa détermination à continuer le combat malgré les obstacles.
Narges Mohammadi incarne la résilience et la détermination face à l’oppression. Son histoire est un rappel puissant de l’importance de la lutte pour la justice et la liberté.
En Iran, elle est devenue une icône pour de nombreuses personnes qui partagent ses convictions. Son courage et sa persévérance inspirent des générations de militants et militantes à se battre pour un monde meilleur.
La reconnaissance internationale de Narges Mohammadi à travers le prix Nobel de la paix souligne l’importance de son travail et met en lumière la situation des droits humains en Iran. C’est un rappel que la lutte pour la justice et la liberté ne connaît pas de frontières.
Son absence à la cérémonie de remise du prix est une triste réalité de sa situation actuelle, mais cela n’a pas entaché la signification et l’impact de son travail. Son discours lu par ses enfants a transmis son message avec force et détermination.
Narges Mohammadi est une voix puissante qui continue de résonner dans le monde entier.
Sa fille Kiana, et son fils, Ali, qui sont des jumeaux âgés de 17 ans, n’ont pas eu l’occasion de la voir leur mère depuis 8 ans. De plus, ils n’ont pas pu communiquer avec elle par téléphone un an et demi, depuis son incarcération à la prison d’Evin à Téhéran.
Actuellement, ils résident à Paris avec leur père, Taghi Rahmani, qui a fait le choix de les faire venir en France, où il a trouvé refuge depuis 2012.
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