Un communiqué précise que la réunion a débattu des voies et moyens de remédier à ce problème en vue de garantir l’accès de tous les pays africains à ces vaccins, et partant, leur permettre de sortir de la crise induite par cette pandémie.
A cette occasion, les participants ont salué l’initiative de l’Algérie de convoquer cette importante réunion, exprimant « leur préoccupation » quant au grave déséquilibre dans la distribution des vaccins au niveau mondial et à l’accès inégal pour l’ensemble des pays, comme c’est le cas pour le continent africain qui accuse un retard dans la vaccination contre le nouveau Coronavirus.
« Une situation à même de faire perdurer la pandémie, de compromettre les efforts de sortie de ses impacts et de compliquer ses répercussions négatives sur la sécurité et la stabilité, notamment dans les pays africains déjà en proie aux crises et conflits armés », ont-ils affirmé.
La rencontre a été couronnée par une série de recommandations portant sur « l’impératif d’intensifier la coopération internationale et du partage équitable des doses de vaccins via le mécanisme Covax, qui nécessite davantage de financement de la part des Etats les plus aisés », précise le communiqué.
Plaidant pour l’accélération de la cadence de production des vaccins à la faveur d’un partage des technologies et de la propriété intellectuelle, les participants ont salué, dans ce sens, l’initiative visant la dérogation à certaines obligations de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce en vue de l’élargissement des capacités de production des vaccins à travers le monde.
A ce sujet, ils ont appelé à « œuvrer à l’établissement et au développement des capacités des pays africains en matière de production de toutes sortes de vaccins pour consolider la sécurité sanitaire en Afrique et mettre fin à la dépendance à étranger dans ce domaine et des médicaments, en général.
Le ministère des Affaires étrangères a rappelé que l’Algérie avait programmé, dans le cadre de sa présidence du CPS pour le mois de mai d’importantes réunions afin de débattre des risques conventionnels et émergeants pour la sécurité et la paix dans le Continent, partant de sa conviction en les capacités des pays africains à cristalliser des solutions efficaces face aux défis multiples auxquels ils sont confrontés loin des interférences étrangères et manœuvres visant à exclure l’Organisation panafricaine de la contribution au règlement des conflits et crises.
La réunion a vu la participation des chefs de diplomatie de nombreux pays membres du CPS, du Directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom hebreyesus et de hauts responsables des différentes institutions de l’UA, notamment l’Envoyé spécial de l’UA pour l’Agence africaine du médicament, Michel Sidibé.
aps