Le contenu du projet de résolution.
Fallait-il s’attendre à autre chose ? Certainement pas ! Depuis qu’Israël est membre de l’ONU, les USA ont bloqué systématiquement toutes les résolutions du Conseil de sécurité, qui condamnaient ce pays, c’est ce que l’on appelle « un soutien inconditionnel » ! En effet, 13 pays ont voté le projet de résolution présentée par l’Algérie, un pays s’est abstenu (le Royaume-Uni) et les USA ont opposé leur droit de véto, leur troisième véto depuis le début de l’agression sioniste. Pourtant, le projet de résolution, présenté par l’Algérie, exigeait un « cessez-le-feu humanitaire immédiat qui doit être respecté par toutes les parties » à Ghaza. Ce projet de résolution intervient après la décision fin janvier de la Cour internationale de Justice (CIJ), sur requête de l’Afrique du Sud, qui a appelé Israël à arrêter de cibler des civils palestiniens, d’autoriser l’envoi, sans obstacle, de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza et de sanctionner les colons responsables de violence contre les palestiniens.
La réprobation internationale.
La qualification de crimes de génocide retenue par l’Afrique du Sud avait fait violemment réagir Israël et un certain nombre de ses alliés occidentaux, jusqu’à un point de rupture des relations diplomatiques entre les deux pays, d’autant que d’autres pays qui « pèsent » plus, dans les relations internationales, se sont alignés sur cette accusation comme le Président Lula du Brésil qui n’a pas hésité à qualifier ces crimes de « nazi ». Les coups de fil entre les ministres des affaires étrangères, A. Attaf et A. Blinken ont certainement servi à trouver un compromis sur ce projet de résolution, en vain, puisque que le projet de résolution à fait l’objet d’un véto. Mais il a eu le mérite s’isoler complètement des USA, même avec son affidé traditionnel le Royaume-Uni, qui a dû s’abstenir, de peur de se retrouver en porte-à-faux avec son opinion publique.
L’équation électoraliste américaine.
Il est impossible de détacher la guerre en Palestine de la campagne présidentielle américaine et de son enjeu, tant pour les USA que pour le reste du monde. En effet, le lobby juif américain a toujours été décisif dans les élections américaines et en général, il vote pour un candidat démocrate. Mais il faut intégrer aujourd’hui le puissant lobby évangéliste qui vote républicain et qui a une relation « messianique » avec Israël, ce que le candidat D. Trump ne peut ignorer. N’avait-il pas ordonné, durant son mandat, le déplacement des l’ambassade des USA de Tel-Aviv à Jérusalem ? N’est-il pas l’instigateur des Accords d’Abraham ? De son côté, J. Biden ne peut perdre le lobby juif pour les prochaines élections sauf à les perdre. C’est donc dans cet étroit conduit que le droit de véto a été utilisé par les USA, le justifiant du fait que cette résolution pouvait mettre à mal « les négociations sur la libération des otages » ! Le comble de l’ignominie.
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