La montée aux créneaux d’un certain nombre de personnalités en « retraite » ou en « réserve de la république », à la veille de la visite d’état du Président A. Tebboune à Paris, montre clairement la volonté d’en découdre d’un certain nombre de milieu français qui n’ont toujours pas digéré l’indépendance de notre pays ! Comment faire plier une Algérie qui refuse de rentrer dans le rang ? X. Driencourt (deux fois en poste à Alger et patron des services secrets) propose la « diplomatie des visas » pour ramener notre pays à la raison. Edouard Phillipe, futur président français et néanmoins ex-Premier ministre, veut remettre en cause les accords de 1968, sous prétexte qu’ils avantages les émigrés algériens. Les partis d’extrême droite crient au scandale, dans la mesure où on leur vole leur gagne-pain et leurs idées génétiques. Enfin, la majorité silencieuse compte les points en attendant l’heure de vérité, la prochaine échéance présidentielle. La fixation de la visite d’état d’A. Tebboune à Paris, en juin vient de mettre un terme aux commentaires divers et variés des médias algériens et français, pour un moment. En effet, ce report a déclenché des réactions spéculatives diverses, où chacun a pris ses désirs pour des réalités. La France n’est plus fréquentable, dans la situation sociale actuelle, après le passage en force (article 49-3 de la constitution) de la loi sur les retraites qui prévoit son allongement jusqu’à 64 ans. Après le roi George III du Royaume -Uni, qui a « décalé » sa visite de quelques semaines, c’était au tour du Président A. Tebboune de reporter, sine die, sa visite tant attendue à Paris, programmée les 2 et 3 mai 2023, selon le journal français « le Figaro », avec pour seule explication le « commun accord » de la décision et la non « fixation » de la date de la prochaine visite ! Dès lors, sa fixation à juin 2023, vient mettre un terme aux délires des uns et des autres, pour l’instant.
La valse des hauts fonctionnaires qui se sont succédés, dans les deux capitales, le retour de l’ambassadeur d’Algérie à Paris et la nomination d’un autre ambassadeur de France à Alger, devaient permettre de régler, comme du papier à musique, les détails de cette visite qui était porteuse de progrès dans nos relations bilatérales et au-delà, des discussions sur les dossiers internationaux « consubstantiels » (Le Sahel, la Libye, l’Ukraine, la Tunisie, la Syrie, le Soudan …). Il ne s’agit donc pas d’une visite de villégiature et protocolaire pour amuser la galerie mais une visite qui doit donner corps à une coopération active et à la signature de contrats, dans divers secteurs comme l’énergie, l’automobile, l’agriculture, l’industrie, les mines, la défense…. Cette visite devait également aborder le problème des flux migratoires et de leurs corollaires le quota des visas attribués et la situation de la communauté algérienne résidente en France, à la veille d’ un projet de loi sur l’immigration en France qui va être brûlant à n’en pas douter.
Enfin, les problèmes de sécurité et du terrorisme sera certainement abordé dans un climat de tension internationale exacerbée, dans tous continents et d’une remise en question de l’ordre international, issu de la deuxième guerre mondiale (Yalta et Malta). Il faut ajouter que le calendrier chargé, du président A. Tebboune, est également amplifié par la visite d’état en Russie du 14 au 16 juin. L’imbrication de cette visite, avec celle de la France, doit être prise en compte dans cette conjoncture d’instabilité généralisée et du conflit ukrainien. L’erreur n’est donc pas permise et chaque partie aura à cœur de préparer les dossiers arrivés à maturité afin de tirer un maximum d’avantage, tant sur le plan intérieur qu’extérieur.
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