A la veille de cette visite, le Tribunal Pénal International (TPI) que ni les USA, ni la Chine, ni la Russie ne reconnaissent, lance un mandat d’arrêt à l’encontre de V. Poutine, pour tenter de « parasiter », en vain, cette rencontre. En effet, ce rapprochement sino-russe est un acte majeur planétaire puisqu’il dépasse de loin les relations bilatérales et inaugure un mouvement de remise en cause de l’unilatéralisme hégémonique américain, né des accords de Yalta et de Malta, pour l’émergence du multilatéralisme, dans la gestion des relations internationales, bien au-delà du conflit ukrainien. D’autant que le Président chinois est porteur dans ses valises diplomatiques d’une tentative de médiation, dans ce conflit, que les russes trouvent « intéressante ». Bien entendu, les USA et ses affidés occidentaux rejettent globalement et dans le détail, la démarche, considérant que la Chine n’est pas neutre dans ce dossier et qu’il ne s’agit là que d’une manœuvre, fomentée par la Chine, pour permettre à la Russie de gagner du temps pour mieux organiser son offensive finale.
En outre, cette médiation russo-ukrainienne revêt un caractère de soft power chinois, dans son rôle et sa place dans le concert des nations, surtout après sa brillante médiation dans le rétablissement des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, en terre chinoise, pays longtemps considérés comme des ennemis héréditaires et irréconciliables ! Cette donnée entre dans le calcul du poids relatif des nations dans la gestion des affaires internationales, dans une zone (Moyen-Orient), considérée, jusqu’à présent, comme exclusivement américaine. Une fois de plus les USA ont été pris de vitesse, dans cette zone névralgique (énergie oblige) et n’ont pu que prendre acte du rétablissement des relations diplomatiques et marquer leurs réserves les plus suspicieuses, sur les suites de ce rapprochement.
Au niveau économique et financier, cette visite va booster les échanges entre les deux pays et en particulier au niveau de l’énergie et ruiner par ricochet la politique de sanction, instituée par les USA et les pays occidentaux et notamment en matière de dédollarisation de l’économie mondiale, ce qui est un revers très grave pour l’économie américaine qui a pu tirer les plus grands bénéfices (déficits cumulés abyssaux) du fait de la double nature de l’US$, monnaie nationale et internationale d’échange et de réserve, instituée par les accords de Bretton-Woods, depuis 1944. C’est de loin le défi le plus important, que l’économie américaine se doit de relever et d’anticiper à moyen et long terme si jamais d’autres pays suivent cette démarche et notamment dans les transactions sur les marchés de l’énergie (pétrole et gaz) et de celui de l’or.
La Chine est consciente et lucide que son ennemi principal dans les vingt prochaines années, sont les USA, dans la région Asie-pacifique et plante, actuellement, ses jalons pour tracer les grandes lignes de sa politique extérieure afin de répondre à ce défi majeur inéluctable, ne perdant pas de vue qu’elle reste et demeure, plus que jamais, « l’empire du milieu ».
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