Vladimir Poutine confirme dans un discours officiel que son action militaire ne visait pas à détruire l’Ukraine.

Le président russe Vladimir Poutine a défendu la guerre qu’il a lancée contre l’Ukraine, soulignant que Moscou faisait tout comme il se doit, excluant de lancer un nouveau bombardement intensif des villes ukrainiennes à l’heure actuelle.
Poutine a expliqué qu’après avoir annoncé la mobilisation partielle, deux cent vingt-deux mille personnes ont été mobilisées, dont seize mille dans des « unités qui participent aux combats ». Il a également souligné qu’il n’était pas nécessaire de s’entretenir avec le président américain lors du sommet du G-20 qui se tiendra le mois prochain.
Vendredi, le président russe Vladimir Poutine a estimé que la Russie « fait tout comme il se doit » en Ukraine, environ 8 mois après le lancement de l’opération militaire spéciale.
Poutine s’est entretenu avec des journalistes au Kazakhstan après avoir participé à des sommets régionaux, au moment où l’Ukraine célébrait la « Journée des défenseurs du pays », l’occasion pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky de promettre la victoire à son peuple.
Interrogé par un journaliste pour savoir s’il avait des regrets, Poutine a déclaré : « Ce qui se passe maintenant n’est pas confortable, mais si nous n’avions pas agi, nous aurions fait face à des conséquences bien pires… Nous faisons donc tout comme il se doit ».
Poutine a indiqué que les frappes intenses qui ont frappé les infrastructures ukrainiennes vitales lundi et mardi, ainsi que les parcs et les bâtiments résidentiels, sont satisfaites. Il a ajouté : « Un nouveau bombardement intensif des villes ukrainiennes n’est pas nécessaire à l’heure actuelle.
La Russie a lancé cette campagne de bombardements en début de semaine en réponse à l’explosion qui a partiellement détruit le pont de Crimée.
Le président russe a reconnu pour la première fois que les partenaires de Moscou dans l’ex-Union soviétique étaient « préoccupés » par le conflit en Ukraine.
Poutine a confirmé qu’il ne prévoyait pas de nouvelles mobilisations, affirmant que « 222 000 personnes ont été mobilisées, dont 16 000 dans des unités participant aux combats ».
Il a déclaré qu’il ne voyait pas la « nécessité » de s’entretenir avec le président américain Joe Biden, notant qu’il n’avait pas encore décidé s’il devait assister au sommet du G20 à Bali, en Indonésie, le mois prochain.
Source: AFP/ France 24.
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