Lors de la réunion du Conseil des ministres, tenue ce dimanche dernier 22 décembre, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné l’importance primordiale des énergies propres, leur exportation, ainsi que l’affectation de leurs revenus au développement national. Cette orientation reflète la place stratégique des énergies renouvelables dans la diversification du mix énergétique de l’Algérie et son rôle de fournisseur énergétique fiable à l’échelle mondiale.
L’objectif est de parvenir à 30 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2035. Cela s’inscrit dans une politique énergétique globale visant à diversifier les sources d’énergie, tout en consolidant son rôle de fournisseur d’énergie sûr à l’échelle internationale.
Le programme national des énergies renouvelables s’inscrit pleinement dans cette stratégie, avec un objectif de production de 15.000 mégawatts (MW). À ce jour, la première phase de ce programme a permis le lancement de la réalisation de 3.000 MW. En mars dernier, le groupe Sonelgaz a signé des contrats avec des entreprises nationales et internationales pour la réalisation de ces 3.000 MW d’énergie solaire et photovoltaïque. Le projet est réparti en deux volets : le premier concerne 2.000 MW répartis sur 15 centrales photovoltaïques dans 12 wilayas, et le second volet concerne 1.000 MW répartis sur cinq autres centrales solaires.
En parallèle au renforcement des capacités de production et d’exportation de gaz naturel, une ressource fossile à faible empreinte carbone, l’Algérie met un accent particulier sur le développement de l’hydrogène vert, considéré comme l’énergie de demain. L’Algérie a lancé plusieurs projets pilotes dans des régions stratégiques telles qu’Arzew et Hassi Messaoud, avec l’ambition d’étendre l’exportation de cet hydrogène vers l’Europe.
Le projet « SoutH2 Corridor », en particulier, est essentiel dans cette démarche, car il permettra d’exporter de l’hydrogène Algérien vers l’Allemagne, en passant par la Tunisie, l’Italie et l’Autriche.
Sonatrach, est déjà en discussion avec des partenaires européens pour concrétiser ce projet ambitieux. Une fois réalisé, le « SoutH2 Corridor » permettra de transporter près de 4 millions de tonnes d’hydrogène vert algérien par an, utilisant des infrastructures existantes adaptées au transport de l’hydrogène ou de nouvelles installations à construire.
Outre l’hydrogène vert, l’Algérie mise sur le gaz naturel pour garantir la transition énergétique. Le pays continue de renforcer son rôle de fournisseur énergétique fiable grâce à des investissements dans l’exploration, la production et les infrastructures de transport de gaz. Le gazoduc transsaharien (TSGP), reliant le Nigeria à l’Europe en passant par l’Algérie et le Niger, est un projet stratégique majeur, attendu pour ses impacts socioéconomiques positifs et son rôle clé dans la sécurisation de l’approvisionnement énergétique entre le Nord et le Sud.
En parallèle, la question de l’environnement reste au centre de la stratégie énergétique du pays, avec un objectif clair de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Sonatrach s’engage à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à ramener le volume des gaz torchés à moins de 1 % d’ici 2030. Cette démarche s’inscrit dans plusieurs initiatives internationales, telles que l’initiative totale de réduction du torchage à l’horizon 2030 et l’objectif de « zéro gaz méthane » pour réduire les émissions de méthane liées aux opérations de l’entreprise.
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