Depuis quelques jours, une vague d’inquiétude secoue les consommateurs algériens de prêt-à-porter à la suite de la fermeture de plusieurs magasins de grandes enseignes internationales, telles que Zara, Bershka, Pull&Bear et Stradivarius, au Centre Commercial de Bab Ezzouar à Alger et celui de E-sania à Oran.
Cette situation a rapidement alimenté les discussions sur les raisons sous-jacentes de ces fermetures et sur l’avenir de ces marques en Algérie. Toutefois, ces fermetures ne semblent pas être une simple coïncidence ou un signe de crise intérieure en Algérie, mais s’inscrivent dans un contexte plus large, marqué par des ajustements stratégiques à l’échelle mondiale de la marque mère.
Le groupe espagnol Inditex, propriétaire de ces enseignes, « traverse une phase de restructuration globale », selon ses dernières communications. Depuis l’annonce de la fermeture de 1200 magasins dans le monde d’ici à la fin de l’année 2024, le groupe espagnol se concentre sur des magasins plus grands et plus modernes, tout en renforçant ses efforts pour développer la vente en ligne. Cette stratégie vise à répondre aux nouvelles tendances de consommation et à optimiser son réseau de points de vente. Une transformation nécessaire, selon certains experts, pour se maintenir dans un marché de plus en plus dominé par les achats en ligne.
Le cas de l’Algérie demeure flou. Plusieurs rumeurs circulent, notamment concernant des fermetures définitives à Oran et à Alger, mais aucune déclaration officielle n’a été faite par Azadea ou Inditex. Ce silence laisse place à la spéculation sur les réseaux sociaux, surtout sur l’impact de la politique locale d’importation sur ces enseignes. Depuis plusieurs mois, des sources locales évoquent des tensions liées au renouvellement des licences d’importation, une exigence réglementaire en Algérie. L’incertitude entourant ces démarches administratives pourrait expliquer en partie la situation actuelle des magasins.
En attendant de clarifier la situation, ces fermetures ont déjà des répercussions sur les employés, avec plusieurs centaines de travailleurs mis en chômage technique. Quant aux consommateurs algériens, ils font face à des étagères vides et à des collections devenues obsolètes. L’attrait de ces enseignes semble diminuer, et les clients se tournent progressivement vers d’autres marques, mieux approvisionnées.
Au-delà de l’aspect temporaire des fermetures, la question qui se pose est de savoir si ces fermetures sont liées à une réorganisation interne du groupe Inditex, ou si elles reflètent une situation spécifique à l’Algérie. Si la fermeture des magasins dans le pays fait partie d’une stratégie de rationalisation mondiale, cela pourrait marquer la fin de l’aventure de ces enseignes en Algérie. En revanche, si la situation est due à des problèmes d’approvisionnement ou de régulation, ces enseignes pourraient simplement traverser une période de transition avant de reprendre leur activité.
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