La littérature algérienne vient de s’enrichir avec un nouveau roman et une nouvelle romancière et poétesse, la bien nommée Fella Andaloussia. Elle a fait ses premiers pas dans l’univers livresque avec un roman en éruption: Kamila, un volcan de sentiments !
Un «chewia» autobiographique puisqu’elle le consacre à une période marquante de sa vie. «C’est un rêve d’enfant. Je ne peux vous décrire les sentiments qui m’ habitent en ce moment ni les douleurs imaginaires. C’est comme pour un accouchement, le premier. Son bébé, on l’aime, car il fait partie de notre chair. On le porte neuf longs mois durant. Ce roman, pareil, je l’ai rêvé toute ma vie. Depuis mes 8 ans», commente-t-elle. Les faits se déroulent durant les années 1980. Ils parlent d’une jeune adolescente, kamila, 12 ans, qui adore la musique, la lecture, le sport et la poésie. Son charme réside dans sa diction, ses gestes, sa sympathie, l’amour avait toute sa noblesse, les valeurs et les principes étaient au summum et l’éducation, une valeur sûre. Confrontée à la réalité amère, Kamila découvrira très vite les monstruosités de l’être humain. Même celles qui sont drapées d’apparats fringants. Montrée du doigt, mise en demeure pour un destin qui est déjà presque scellé à la naissance, coupable d’être fille, d’être femme et surtout belle. «Le personnage me ressemble et s’adapte à toutes les Kamila du monde, à toutes les petites filles rêveuses, battantes, courageuses, chaque personne pourra trouver sa place dans les personnages de l’histoire», a-t-elle insisté. Fella explique qu’elle ne s’était pourtant jamais imaginée devenir romancière. Elle se contentait de poèmes qu’elle partageait avec ses amis virtuels, ainsi que de chroniques appréciées par ses fans. «Les débuts étaient difficiles pour moi. J’ai fait une formation d’écriture qui m’a beaucoup servi ; j’ai lu beaucoup et j’ai été aidée par plusieurs auteurs algériens qui m’ont encadrée. Ce sont des moments durs, un vrai paradoxe : de la joie, de l’anxiété… mais, aujourd’hui, de la fierté aussi d’avoir été au bout de mon rêve, de ma passion», soupire-t-elle. «Ce fut une aventure merveilleuse, palpitante, enrichissante, qui m’a permis de rencontrer des gens formidables du monde de la littérature, bienveillants, qui m’ont motivée, soutenue, encouragée jusqu’à la dernière minute. Je remercie toutes les personnes qui ont cru en moi», a-t-elle ajouté. Née en 1970 à Alger, à Bologhine, nom d’un roi berbère, Fella andaloussia, est diplômée en informatique de l’université de Bab-Ezzouar, l’USTHB, puis de la faculté d’Alger des sciences sociales et économie, où elle a obtenu une licence classique en économétrie. Passionnée de lecture et d’art, elle partage depuis plusieurs années sur les réseaux sociaux ses poèmes et ses chroniques qui sont appréciés et relayés.
Elle décide, alors, d’écrire ce roman catharsis. Elle veut contribuer avec ses moyens et sa manière pour la construction d’une nouvelle Algérie basée sur le savoir et la lecture. Fella dégage de l’émotion. Assurément. Une passion savoureuse et une envie d’aller de l’avant. Vivre ses rêves jusqu’au bout. «Je vous dis : vivez votre passion, réalisez vos rêves, car rien n’est impossible. Quand on a la force, l’amour et la sincérité, rien ni personne ne pourra vous empêcher de vivre votre histoire.»
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