Réunion de l’assemblée générale de l’ONU dans un environnement caractérisé par de profondes divisions.

Alors que l’humanité subit une accumulation de crises sans précédent, quelque 150 dirigeants sont attendus la semaine prochaine à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU ébranlée par les divisions profondes issues de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
« Notre monde est abîmé par la guerre, frappé par le chaos climatique, meurtri par la haine, couvert de honte par la pauvreté et les inégalités », a martelé à quelques jours de cette grand-messe annuelle le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Mais les divisions géostratégiques qui « n’ont jamais été aussi importantes depuis au moins la Guerre froide (…) paralysent la réponse mondiale face à ces défis dramatiques », s’est-il alarmé, appelant à « se rassembler » pour trouver des solutions.
Un espoir d’unité qui semble toutefois hors de portée, comme en témoignent les débats autour de l’apparition virtuelle du président ukrainien.
En raison du Covid-19, en 2020 et 2021, les discours des dirigeants lors de l’Assemblée générale avaient eu lieu au moins en partie par vidéo.
Cette année, retour aux règles habituelles: pour avoir le droit de parler à l’Assemblée générale à partir de mardi, il faut être présent. A l’exception notable de Volodymyr Zelensky.
Le dirigeant ukrainien a en effet été autorisé par une vote spécial de l’Assemblée générale vendredi à transmettre un message pré-enregistré. Au grand dam de la Russie qui a dénoncé une « politisation d’une question procédurale ».
S’il aurait été la « star » de cette Assemblée générale en cas de venue, même en vidéo, « son discours attirera mille fois plus l’attention que la plupart des discours des autres dirigeants présents », a commenté Richard Gowan, analyste à l’International Crisis Group, qui l’appelle toutefois à « faire attention ».
Parce que « beaucoup de responsables politiques non occidentaux en veulent à l’Occident de se focaliser sur l’Ukraine », indique-t-il à l’AFP.
« Des pays s’inquiètent que, pendant que nous nous concentrons sur l’Ukraine, nous ne fassions pas assez attention aux autres crises à travers le monde. Ce n’est pas le cas », a assuré l’ambassadrice américaine à l’ONU Linda Thomas-Greenfield.
Source: AFP.
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