De la corruption généralisée des institutions nationales et internationales.

Le scandale de corruption, révélé par les autorités policières belges, après la saisie de sommes importantes d’euros dans le domicile d’une eurodéputé (grecque), vice-présidente au sein du parlement européen, n’est que « l’arbre qui cache la forêt » d’un phénomène récurrent et généralisé. En effet, il est de notoriété publique que des sommes importantes sont versées à des personnes qui ont un pouvoir de décision dans toutes les institutions nationales, internationales régionales, bilatérales, multilatérales, sociétés, états et autres organismes, à partir du moment que des enjeux financiers sont engagés. Faut-il rappeler la manière dont le Qatar a obtenu de la FIFA l’organisation de la coupe du monde 2022 et de l’onde choc qu’elle avait soulevé ? Les noms de ces actes ont été inventés pour « valider » cet exercice, comme celui de lobbies, d’influenceur, promoteur, de sensibilisateur, d’ambassadeur… bref autant d’acceptions qui n’ont qu’une mission qui est celle de rendre licite une activité illicite. Bien entendu, l’illégalité de cette activité réside dans la contrepartie « sonnante et trébuchante » concédée par les parties aux décideurs ou à ceux qui peuvent influencer la décision.
A ce niveau, la preuve (habeas-corpus) doit être faite et actée pour qu’une information judiciaire puisse être déclenchée par la justice ce qui est très difficile tant ce qui pratique cette activité se prémunissent juridiquement et trouvent des cheminements complexes et sophistiqués pour exercer leur activité, très lucrative au demeurant. L’octroi d’un marché, le choix d’un partenaire, l’appréciation d’un service, la détermination d’un choix technologique, l’identification de la sous-traitance, la construction de l’image de marque, les études de faisabilité, la qualité de l’expertise… sont autant de critères qui vont faire l’objet d’une tentative directe ou indirecte de corruption voire de chantages, pour que la décision finale avantage l’entité qui utilise cette arme.
Dans cette affaire, il ne faut pas être pris en flagrant délit et s’armer de toutes les armes juridiques nationales et internationales qui couvrent cette activité, pour le reste, personne n’est dupe et chacun « tient l’autre par la barbichette », en d’autres termes, il s’agit d’un sport international qui n’a pas de nationalité ni de couleur, ni de race ni de religion, chacun « s’arrangeant » avec sa conscience ! Notre pays est en train de mener une guerre implacable contre la corruption de l’ancien régime et on ne peut plus compter les Premiers ministres, les ministres, les walis, les officiels supérieurs, les cadres de l’administration centrale et locale, les parlementaires, les politiques, les commerçants, les industriels publics et privés… qui sont poursuivis pour divers crimes et délits et qui sont traduits devant les tribunaux où ils sont condamnés ou en fuite, à l’intérieur du pays ou à l’étranger. Cet exercice éprouvant nous montre l’ampleur du phénomène et l’importance des sommes détournées ainsi que son impact sur toute la société. Mais ne faut jamais perdre de vue que la corruption exige deux acteurs, le corrompu et le corrupteur ainsi que l’intermédiaire éventuel, c’est dire que le phénomène est très largement international. Ce qui se passe donc au niveau de l’UE nous démontre, encore une fois que les décisions prises à l’encontre de notre pays sont loin d’être objectives et entrent dans le cadre de cette problématique.
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