Des chefs d’Etat et de gouvernement du monde entier participent à cette session qui s’étale du 13 au 27 septembre courant, après deux ans de perturbations provoquées par la pandémie de Covid-19.
L’ordre du jour de la nouvelle session comprend un certain nombre de sujets importants comme le maintien de la paix et de la sécurité internationales, la promotion d’une croissance économique soutenue et du développement durable, le développement de l’Afrique, la promotion des droits humains et le désarmement.
Parmi les activités prévues figurent l’organisation d’un Sommet sur la Transformation de l’éducation convoqué par le Secrétaire général des Nations unies, pour le 19 septembre alors que le débat général se tiendra du 20 au 26 septembre.
Il y aura également une réunion de haut niveau pour célébrer le 30e anniversaire de l’adoption de la Déclaration sur les droits des personnes appartenant à des minorités nationales ou ethniques, religieuses et linguistiques, le 21 septembre, en plus d’une réunion plénière de haut niveau consacrée à la célébration de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, le 26 septembre.
Elu en juin président de la 77ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, en remplacement du Abdulla Shahid des Maldives, le directeur du développement durable auprès du président de la Hongrie, Csaba Korosi, a prêté serment lundi.
Le diplomate hongrois s’est engagé à « continuer la réforme et la transformation des Nations unies en renforçant la coopération par la confiance », présentant la période de sa présidence de l’Assemblée générale comme celle « des solutions par la solidarité, la durabilité et la science ».
« Mon rôle sera de bâtir des ponts et de m’assurer de l’impact du travail de l’Assemblée générale », a-t-il dit, décrivant un programme intégré où la paix et la sécurité, les droits de l’homme et la durabilité se conjuguent et se renforcent mutuellement. « Chacun d’entre eux doit être soutenu, ou ils échoueront tous », a-t-il déclaré.
Le président de la 77ème session de l’AG de l’ONU a, en outre, présenté ses priorités, qui impliquent d’asseoir les principes de la Charte des Nations unies qui visent à « produire des progrès significatifs et mesurables en matière de durabilité, de privilégier les solutions intégrées et systémiques, de promouvoir le rôle de la science dans les décisions et d’accroitre la solidarité face aux crises à venir ».
Il s’est également engagé à initier des consultations et des collaborations entre les organes de l’ONU, les Etats membres, élargis à la société civile, aux jeunes, aux institutions scientifiques, aux entreprises et institutions financières ainsi qu’aux organisations confessionnelles.
« J’accomplirai ma tâche de manière inclusive, transparente et ouverte », a-t-il promis.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a, pour sa part, indiqué que cette session continuera « plus que jamais, à mettre à l’épreuve le système international et la cohésion, comme la confiance, entre les Etats membres ».
Il a rappelé que malgré les incertitudes, le recours à la diplomatie, à la négociation et au compromis peuvent paver la route vers un avenir meilleur pour tous, et raviver la foi dans les Nations unies et le système multilatéral, « qui restent le meilleur espoir de l’Humanité ».
APS.