C’est aujourd’hui qu’une taxe douanière de 25% prend effet contre les produits canadiens et mexicains exportés vers les USA. Chose promise, chose due ! En commençant par ses alliés frontaliers, le président américain, Donald Trump affirme au monde entier qu’il n’est pas en train de bluffer et qu’il joint l’acte à la parole.
Alors que beaucoup de commentateurs pensaient, à tort, qu’il n’allait pas signer le décret instaurant une taxe douanière de 25% sur les produits mexicains et canadiens, le président américain surprend tout le monde et assure clairement qu’il faut le prendre au sérieux lorsqu’il fait des déclarations officielles. Ses promesses faites, durant la campagne électorale, seront donc mises en œuvre et en commençant par ses pays alliés !
Parmi ces pays alliés, l’UE est la prochaine cible qui devra enregistrer des taxes douanières sur ses exportations vers les USA. Cette donnée va considérablement peser sur les économies européennes qui sont déjà en situation difficile (récession).
Le marché américain est, pour les pays de l’UE, une aubaine de plusieurs milliards d’US $ qu’ils ne peuvent se permettre de perdre, et les moyens de rétorsion sont faibles par rapport aux pertes subies, d’autant que l’armement acheté aux USA ne peut être remplacé à court et moyen terme par un autre fournisseur dans l’UE ou à l’extérieur.
Le deuxième dossier sur lequel le président américain insiste, et pour cause, c’est la défense de la suprématie du dollar américain comme moyen de réserve et de transactions. En effet, il promet d’augmenter de 100% les taxes douanières contre tout pays qui utiliserait une autre monnaie que celle américaine et déclare qu’il combattrait cette monnaie nouvelle si elle venait à voir le jour.
Mais son ennemi le plus dangereux reste le mouvement du BRICS+ qu’il considère comme une attaque directe des intérêts américains dans le monde. Constitué par des pays majeurs dans l’économie mondiale (Chine, Brésil, Afrique du Sud, Inde, Russie…) ce mouvement fait peur aux Américains qui voient en lui un élément de remise en cause de l’hégémonisme économique des USA dans le monde.
Il prévoit donc des sanctions spécifiques contre tous les pays qui acceptent d’entrer dans cette organisation internationale multilatérale.
Cependant, le président américain reste encore réservé sur le cas de la Chine qu’il n’a pas encore cité nommément. S’agissant d’un dossier lourd et aux multiples facettes, il considère qu’il doit se donner le temps de concocter une batterie demeures dissuasives capables à la fois de préserver ses intérêts tout en continuant de coopérer avec ce géant économique incontournable.
Le volet technologique (composants électroniques et IA) demeure en bonne place et la compétition entre ces deux pays sera sans merci. C’est donc dans ce bras de fer que D. J. Trump compte entamer son mandat contre… le monde entier !
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