Après plusieurs années de négociation, l’accord UE-Mercosur est enfin signé

Le marché commun du Sud (Mercosur) a été ratifié, samedi à Montevideo, par le Brésil, l’Argentine , le Paraguay et l’Uruguay d’un côté et la cheffe de file de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen de l’autre. Cet accord de libre-échange, après 25 ans de négociations (1999), va être mis en œuvre dès son adoption par les États membres de l’Union européenne.
Les négociations de ce traité ont suscité nombre de critiques des deux côtés, chacun y voyant des inconvénients majeurs pour leur économies, mais sans avoir une vision globale de cet accord. En effet, comme tout accord de libre-échange, les avantages et les inconvénients sont partagés pour aboutir à un accord « gagnant-gagnant » pour toutes les parties.
L’accord vise à supprimer les droits de douane afin de créer un marché de 700 millions de consommateurs, et l’UE pourra exporter les voitures, les machines et les produits pharmaceutiques. De l’autre côté, les pays d’Amérique du Sud pourront exporter la viande, le sucre, le riz, le miel et le soja.
Des pays comme la France y voient une concurrence « déloyale » et exigent les mêmes normes environnementales et sanitaires imposées par l’UE notamment pour protéger le secteur agricole.
L’accord n’est pour l’instant ni signé ni ratifié et doit donc obtenir sa ratification en ayant l’approbation d’au moins 15 États représentant 65 % de la population de l’UE et en réunissant une majorité au Parlement européen.
Autant dire que la partie n’est pas gagnée d’avance et que les eurosceptiques vont monter au créneau, pour bloquer cet accord, voire le modifier substantiellement. Encore une fois, les intérêts nationaux étroits et ceux multinationaux vont se confronter pour finir par se rejoindre sur un équilibre précaire.
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