Les différents ministères ont décidé d’ouvrir le dossier de l’informel, bonne initiative, mais, à l’évidence, la démarche est administrative et non économique, ce qui va se traduire par une campagne répressive sans lendemain comme celles passées.
En effet, toutes les mesures prises précédemment n’ont donné aucun résultat tangible, mais mieux encore, elles ont accru le problème, ce qui a conduit les pouvoirs publics à remettre sur la table le dossier. Ce sont également des centaines de milliards de DA qui échappent à l’impôt, l’administration fiscale étant dans l’impossibilité de les recouvrer.
Alors que l’on attendait du dernier remaniement ministériel une concentration des portefeuilles, c’est l’inverse qui a été choisi, puisque deux autres ministères ont été créés (commerce intérieur et extérieur) comme si l’un était indépendant de l’autre !
Un ministère de l’Économie aurait été nécessaire à cet endroit, regroupant les finances, le commerce et les participations de l’État, afin de concentrer les décisions régaliennes et de rendre efficace leur mise en œuvre. En séparant les ministères, l’intersectorialité devient encore plus difficile, voire impossible, chaque ministère voulant imposer son point de vue.
Combien de fois devra-t-on répéter que les problèmes économiques et notamment les déséquilibres dans les différents marchés ne peuvent trouver de solutions que par des mesures économiques non administratives, qui se sont toujours soldées par des échecs cuisants !
En effet, l’architecture commerciale, dans tous ses compartiments (marché de gros, de demi-gros et de détail, de transport, de froid, d’intermédiation, stockage, prix…), doit faire l’objet d’une reconstruction totale pour rendre fluides les circuits et maîtriser leur traçabilité. Toutes autres formes ne pourront d’augmenter la spéculation et l’envol des prix, même si les amendes seront de plus en plus fortes.
C’est des centaines de milliers d’emplois que le marché informel génère depuis des dizaines d’années, sans que le phénomène faiblisse, bien au contraire. Dans toutes nos villes et nos campagnes, le marché informel s’installe sur nos trottoirs et dans des espaces publics, poussant les autorités publiques à les déplacer d’un endroit à un autre, sans éradiquer le phénomène.
Les constats sont faits depuis longtemps, mais les mesures à prendre tardent à arriver du fait de la prise de mauvaises décisions (répressives) qui ne font qu’aggraver le problème. Ni la numérisation, et encore moins la bancarisation des transactions, ne pourront réguler le marché sans une réforme totale de l’architecture commerciale.
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