Célébration  de la journée du 05 juillet à Oran

Célébration  de la journée du 05 juillet à Oran
La salle de conférence du  siège du bureau  de l’Organisation Nationale des Moudjahidines  a abrité   avant-hier,un séminaire historique sur le massacre d’Oran en guise  de la commémoration du 59ème anniversaire des Journées de l’Indépendance et de la Jeunesse. Le wali d’Oran Messaoud  Djari  en compagnie  du président de l’APW le docteur Meliani Abdelkader, les membres de la commission de sécurité de la wilaya d’Oran ;  des anciens moudjahidine et la famille révolutionnaire ont pris part à cet heureux évènement . L’histoire du massacre d’Oran a été évoqué par un historien d’Oran qui n’a pas manqué dans une communication pour relater les faits du massacre d’Oran durant la guerre de révolution ,la ville d’Oran était sous tension ,notamment au lendemain des accords d’Évian du 19 mars 1962, des habitants d’Oran ont déjà gagné la métropole. Par ailleurs , Il ne faut pas oublier ,que  durant cette journée du 05 juillet 1962, l’atmosphère de la ville d’Oran était  électrique. L’OAS (Organisation de l’Armée Secrète) avait multiplié les attentats contre les Oranais isolés ,du 1er juillet, date du vote de l’indépendance, jusqu’au 04 juillet 1962 , il y a en ville quelques défilés de voitures surchargées des Oranais, hommes et femmes hurlant des slogans et des you-you, plutôt bon enfant… Le 5 juillet 1962, la radio donne l’ordre aux habitants d’ouvrir les magasins, les bureaux et de reprendre le travail .Scène de rue à Oran le 5 juillet 1962 ,Mais dès le matin, une foule déferle des quartiers arabes vers les quartiers européens, de la place Karguenta vers la Place d’Armes, « pour un défilé pacifique ». La plupart des manifestants n’en sont pas moins armés. À 11 heures, un coup de feu retentit sur la place d’Armes, un signal sans doute. Des cris jaillissent : « L’OAS, c’est l’OAS qui nous tire dessus ! »C’est le début d’un carnage : une chasse à l’Européen commence, sauvage, systématique, dans toute la ville Les auxiliaires de l’armée algérienne, les ATO, emmènent les Européens prisonniers par un long cortège vers le commissariat central où ils sont battus et tués, et d’autres  transféré  vers la cité du  Petit Lac, et la Ville Nouvelle. Pourtant, dans cette folie sanguinaire, des musulmans sauvent des Européens, d’autres font délivrer des prisonniers. Le général Joseph Katz, qui commande les 18 000 soldats français encore à Oran, survole la ville à plusieurs reprises. Il téléphone au président Charles de Gaulle pour l’informer de l’ampleur du massacre et demander l’autorisation d’intervenir. « Surtout, ne bougez pas ! » lui est-il répondu. Les soldats restent donc dans les casernes. La tuerie dure près de six heures. Lorsque, à 17 heures, les gendarmes français sortent enfin dans la rue, le calme revient aussitôt. Les cadavres jonchent la ville, on en trouve pendus aux crocs des bouchers, dans des poubelles…Le drame d’Oran va accélérer l’exode des pied-noir vers la métropole et mettre fin à l’espoir d’une cohabitation entre anciens colons et musulmans dans l’Algérie indépendante. Et en dernier lieu , bon nombre de Moudjahidines de la wilaya d’Oran ont été honoré par les membre des autorités civiles et militaires et des anciens  condamnés à mort  en guise de reconnaissance à leur dévouement durant la guerre de la révolution Algérienne.
Rafik
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