Le 17 octobre 1961 demeure une date marquée par une violente répression au cœur de Paris. Ce jour-là, des milliers d’Algériens, en grande majorité militants du Front de Libération Nationale (FLN), défilèrent pacifiquement contre le couvre-feu imposé par le préfet de police Maurice Papon. Ils manifestaient pour l’indépendance de leur pays et dénonçaient les conditions de vie difficiles auxquelles ils étaient soumis en métropole. Mais la répression policière fut brutale. Le bilan humain exact reste incertain, mais les historiens estiment qu’entre 100 et 200 personnes ont été tuées, certaines jetées dans la Seine.
Ce massacre, longtemps occulté dans l’histoire officielle, a laissé une cicatrice profonde dans les relations franco-algériennes. Pendant des décennies, le silence des autorités françaises a entouré cet événement, ce qui n’a fait qu’intensifier la douleur des familles des victimes. Ce n’est qu’en 1998 que l’État français a commencé à reconnaître publiquement la violence de cette répression, bien que les termes « massacre » et « crime d’État » soient encore au cœur de débats historiques et politiques.
Aujourd’hui, la mémoire du 17 octobre 1961 est ravivée chaque année à travers des commémorations qui visent à rendre hommage aux victimes et à rappeler l’importance de reconnaître les pages sombres de l’histoire. Cet épisode reste un symbole du combat pour la vérité et la justice, non seulement pour les familles des disparus, mais aussi pour les relations apaisées entre la France et l’Algérie.
À cette occasion, la maire de Paris, Anne Hidalgo, a pris la décision de retirer le nom du maréchal Bugeaud, figure controversée de la colonisation française en Algérie, d’une avenue située dans le 16e arrondissement de la capitale. Le maréchal Bugeaud, responsable de nombreux massacres au début de la colonisation, est notamment connu pour avoir prononcé la phrase : « Exterminez-les jusqu’au dernier». L’avenue a été rebaptisée au nom d’Hubert Germain, résistant et dernier compagnon de la Libération, en hommage à son engagement pour la France.
Cette décision a suscité une réaction positive de la part du recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chams Eddine Hafiz. Ce dernier a salué l’initiative d’Anne Hidalgo, estimant qu’il était inconcevable que Paris continue à rendre hommage à un homme responsable de tant d’atrocités envers le peuple algérien. Selon lui, cet acte de débaptisation marque une étape importante dans la reconnaissance des injustices commises au début de la colonisation.
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