C’est ce lundi, que la commission mixte d’historiens algéro-français, baptisée « Histoire et Mémoire », doit rendre public les premières conclusions de leur travail qui dure depuis plus d’un an de réunions, une fois en France et une fois en Algérie. Certes, il ne faut pas attendre que les conclusions de cette 5ème rencontre épuisent le dossier mémoriel de nos deux pays mais annoncer certainement un point de départ d’un processus qui va durer plusieurs années.
Conclusion de la 4ème rencontre.
Il faut rappeler que, lors de la dernière rencontre, tenue en février dernier, la commission avait permis de recenser le patrimoine matériel pillé par la colonisation française entre 1830 et 1962. Ce patrimoine a été entreposé dans plusieurs sites, musées, institutions d’archives civiles et militaires et autres lieux de stockage, à travers la France toute entière. Ce recensement va permettre à notre pays de disposer d’un inventaire, le plus complet possible, sur toutes les archives et leur état de conservation et les modalités d’accession.
La 5ème réunion et le mode de restitution.
A l’évidence, cette 5ème réunion va se diriger vers une phase plus complexe qui doit s’attaquer au délicat problème de l’accession et de la restitution, ce qui va échapper à cette commission et remonter aux autorités politiques voire constitutionnelles en France mais également en Algérie. La commission doit remettre ses conclusions à ces autorités qui seules ont les prérogatives pour prendre ce genre de décisions.
Sensibilité des archives et de leur traitement.
Tous les pays au monde ont un traitement spécifique de leurs archives et notamment ceux sensibles. En effet, des lois et des règlements gèrent les archives nationales et celles communes à plusieurs pays. Une classification stricte est de rigueur tant pour leur accès que pour leur restitution si possible. D’autres archives sont frappées d’une interdiction d’accès ou de publication pour plusieurs années voire jamais. Il est donc évident que le traitement de nos archives pillées vont faire l’objet d’une discussion politique, au plus haut niveau, pour trouver des compromis acceptables pour les deux pays.
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