Depuis 1975, le Sahara occidental demeure un enjeu majeur au Maghreb

Sous protectorat espagnol depuis 1884, la région du Sahara occidentale (Rio de oro et Seguia el-hamra) est remise au devant de la scène internationale par le roi Hassan II, dès 1975 après avoir subi plusieurs tentatives d’assassinat perpétrées par sa propre armée. Après les purges dans les rangs de son armée (général Oufkir), le roi va engager les FAR dans une aventure militaire qui va perdurer jusqu’au jour d’aujourd’hui.
Profitant d’une agonie interminable du Codio espagnol (F. Franco), il va proposer à H. Boumediene de « partager » le Sahara occidental entre eux, le Nord au Maroc et le Sud à l’Algérie, ce que le président algérien refuse catégoriquement.
Cette même proposition de partage va être faite au président mauritanien M. Ould Dada qui va s’empresser de l’accepter, pensant obtenir du Roi Hassan II la reconnaissance de sa propre indépendance, bloquée depuis plus de dix ans au niveau du parlement marocain et reconnue en 1969 seulement. La guerre du Sahara occidental va alors commencer et perdurer jusqu’à aujourd’hui.
Pour contourner les résolutions de l’ONU (l’organisation d’un référendum d’autodétermination sous les auspices onusiens, l’envoi d’un représentant spécial du SG de l’ONU), ainsi que celles de l’OUA, le monarque marocain va organiser une « marche verte », en novembre 1975, de plusieurs milliers de marocains (dont une bonne partie de militaires déguisés) pour franchir la frontière et s’installer sur le territoire encore sous contrôle espagnol.
L’Espagne, incapable de réagir, en a appelé à l’ONU qui va dépêcher une force onusienne d’interposition (casque bleu), jusqu’aux accords de Madrid de novembre 1975 qui vont sceller le fait accompli marocain, en contrepartie de la conservation de ses subsides en terre marocaine (Ceuta et Melilla). La Mauritanie va s’écrouler après plusieurs coups d’états et se retirer de la partie Sud du Sahara occidental, laissant le Maroc envahir le reste du territoire.
Le Front Polisario va mener une guérilla contre les troupes d’occupation marocaines, ce qui va pousser le peuple sahraoui à se réfugier en territoire algérien et mauritanien, pour éviter les massacres en représailles perpétrés par l’armée marocaine ( FAR). L’organisation d’un référendum d’autodétermination du peuple sahraoui, n’a jamais connu un début de mise en œuvre par le Maroc, qui va opter pour une formule alambiquée d' »autonomie dans la souveraineté marocaine », manière diplomatique d’entériner l’occupation forcée. Cette situation va envenimer les relations algéro-marocaines au point d’arriver à des actes de guerres (Amgala I et II) puis une fermeture complète des frontières (terrestres, maritimes et aériennes).
À partir du cessez-le-feu de 1991, c’est sur le terrain politique et diplomatique que le conflit va progressivement se porter. En effet, chaque pays va user de son influence pour faire reconnaître le bien-fondé de ses thèses et leur soutien, par la communauté internationale, au niveau bilatéral (pays par pays) ou multilatéral (UA, ONU, UE, Ligue Arabe, OCDE, OCI…).
L’un des derniers épisodes, c’est la position favorable de D. J. Trump aux thèses marocaines, aussitôt remises en cause par la chambre basse du Congrès américain qui a rejeté (seuls 2% des membres ont apporté leur soutien) un projet de loi désignant le Front Polisario comme organisation terroriste avec des sanctions à la clé. Ce conflit est donc encore loin d’une solution négociée.
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