Notre pays jouit d’une ressource insoupçonnée et insoupçonnable, il s’agit de ses ressources humaines ! Et en premier lieu une pyramide des âges favorable puisque 60 % de la population ont moins de 30 ans, comparativement aux populations occidentales, japonaises et chinoises qui comptent des populations vieillissantes voire en « disparition » avancée. Cette vérité statistique connue et reconnue dans le monde nous indique que cette situation va perdurer et s’approfondir du fait de la non régénération, par la natalité, des populations qui disparaissent, dans un contexte général d’augmentation substantielle de l’espérance de vie.
A l’évidence, ce n’est pas le cas dans notre pays et c’est presque la situation inverse, puisque le taux de croissance naturel est en hausse (3%) et la mortalité diminue avec en prime une espérance de vie qui s’allonge (70 ans) ! Ces éléments démographiques favorables posent cependant le problème de la prise en charge de cette jeunesse qui massivement nécessite une éducation, une formation, une animation, une consommation de biens et services de plus en plus importante et diversifiée. Le budget de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle est là pour nous rappeler son importance et la difficulté de son financement d’autant qu’il est quasiment public. C’est donc une quinzaine de millions de personnes qui sont en cycle de formation dans notre pays sur 44 millions d’habitant… c’est énorme et pas très courant dans le monde ! Cela nécessite des trésors d’organisation, des légions de formateurs, des multitudes de moyens mnémotechniques et pédagogiques, des capacités alimentaires et enfin des ressources financières adéquates. C’est à ce prix que ce potentiel de jeunes pourra espérer trouver sa place, dans son propre pays d’abord, participer à son édification et construire leur propre avenir, dans tous les domaines multiples et variés et en fonction des opportunités qui leur seront offertes ou qu’ils créeront eux-mêmes, les autorités publiques étant responsables de les accompagner.
A cet endroit, il est utile de constater que cette jeunesse est très sollicitée par nos voisins européens, dès lors qu’ils sont formés par nos deniers publics et quand ils atteignent des niveaux internationaux dans tous les domaines qui leur sont profitables et où ils sont en déficit dangereux (médecins, infirmiers, ingénieurs…). En d’autres termes, ce potentiel, qui représente un atout pour notre pays, risque de nous échapper si on ne prend pas soin de le conserver dans nos propres murs. C’est un défi à relever au plus haut niveau de l’état.
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