De grandes quantités de produits chimiques notamment les acides sulfamiques (connus sous la formule chimique H2SO4) sont déversées périodiquement sur le littoral de la baid’Arzew, à 45 km à l’Est de la wilaya d’Oran, sans pour autant être neutralisés par les systèmes mis en place à cet effet. Ainsi, les fosses conçues essentiellement pour cette mission sont hors service depuis fort longtemps à défaut de manque du contrôle et d’entretien qu’assurent normalement les unités spécialisées qui sont implantées au sein de la zone industrielle.
Le constat fait par les ingénieurs de la GNL est inquiétant car ces produits constituent une menace aussi bien sur l’environnement que sur le milieu marin de par le degré de la nocivité qu’ils comportent. « Le plus grave c’est que le déversement de ces substances chimiques est indétectable à l’œil nu car ce type de produits ne forme pas des nappes flottantes comme celle générées les bateaux transporteurs des hydrocarbures, pétrole brut et gasoil. Ainsi, il est pratiquement impossible de les localiser, seuls les prélèvements d’échantillons effectués dans les laboratoires spécialisés peuvent prouver l’existence du danger de la pollution qu’engendrent ces rejets », dira M. K, ingénieur à l’unité de GNL.
Notons que le même constat est fait sur les plages de Mers El Hadjaj où le transport des hydrocarbures pose le même problème. En cette période ou les préparatifs de la saison estivale sont d’ores et déjà lancées, des associations spécialisées dans le domaine de l’environnement activant dans le périmètre de la daïra de Bethioua, tirent la sonnette d’alarme sur cet état de fait. Ces derniers ont mis en relief les conséquences préjudiciables des rejets en mer au cours de la saison estivale écoulée ou tout le littoral de Mers El Hadjaj a été couvert, à maintes fois, par des nappes noirâtres qui ont provoqués une grande panique chez les estivants. « Bien que ce genre de catastrophes écologiques soient normalement maîtrisables selon la stratégie de lutte contre les diverses menaces écologiques dans les zones vulnérable d’Arzew et de Mers El Hadjaj, aucune mesure n’a été prise pour freiner la dispersion du produit en mer », apprend-on d’un T. M, président de l’association pour la protection de l’environnement qui a rappelé les mesures d’urgence prises en place pour mettre fin à l’étirement des nappes vers la grande plage d’El Mactaa après avoir mobilisés plusieurs équipes pour sensibiliser les vacanciers et interdire la baignade.
Une situation à redresser
notons dans le même contexte que la direction de l’Environnement de la wilaya du saisir, il a quelques temps, les entreprises polluantes notamment la société des Transport des Hydrocarbures de l’Ouest (RTO) et la Raffinerie à cause du déversement des produits néfastes dans les eaux de Oued Tesmanit sis à l’intérieur de la zone Industrielle d’Arzew, par des mises en demeure afin de redresser la situation. « La direction de l’environnement devrait entamer une action auprès de la justice ou elle se constituera partie civile contre la Raffinerie, et ce en basant sur le PV de constat présenté par les Gardes- Côtes. Sachant que la même institution a déjà déclenché une enquête à propos du dernier incident qui a survenu au port d’Arzew après le déversement d’une importante quantité d’essence », signale notre interlocuteur. Notons que la zone Industrielle d’Arzew comprend plusieurs unités de production pétrochimiques entraînant une pollution atmosphérique et marine très dense.
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