Donald Trump est-il un président qui fait ce qu’il dit et qui dit ce qu’il fait ?

Le président américain a annoncé ce samedi, l’imposition d’un droit de douane de 30 % pour le Mexique et les pays membres de l’UE à partir du 1er Août 2025.
Cette mesure annoncée, dans différentes déclarations antérieures, avait vu défiler, dans un premier temps, les responsables des pays concernés, un à un, à la Maison-Blanche pour tenter d’infléchir la position américaine, en vain. En ordre dispersé, les pays dont l’économie dépend des exportations vers les états-unis (Allemagne, Royaume-uni, Canada, Mexique…,) ont cru pouvoir influencer la décision américaine, en la réduisant ou en la ralentissant.
D’autres pays, ont immédiatement réagi à cette décision en usant de l’arme de la réciprocité et ont imposé des droits de douane aux biens et services américains (la Chine, l’Inde, Russie…).
Enfin, une troisième catégorie de pays ont temporisé, pensant que le président allait changer d’avis entretemps.
Les choses sont donc plus claires maintenant, après l’annonce de sa rentrée en vigueur le 1er Août 2025, les pays encore sceptiques en sont pour leurs illusions et ceux réalistes ont compris que Donald Trump « dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit » ! Les bouleversements sur l’économie mondiale (Bourses, prix des matières premières, énergie, inflation…) ne semblent pas inquiéter outre mesure, le président américain qui persiste et signe dans sa politique, « envers et contre tous », déclarant simplement que cette politique demande un peu de temps avant de produire ses effets positifs, sans toutefois fixer de date précise.
Les réajustements de l’économie mondiale commencent à se réaliser dans la panique générale, les marchés s’affolent et la volatilité des prix se renforce. La résilience économique s’organise difficilement, les anticipations économiques et financières sont de moins en mois fiables et les entreprises tentent d’amortir le choc ou déposent leur bilan.
Longtemps tétanisés, les opposants à cette politique montent au créneau en dénonçant les dérives économiques et financières du président américain, surtout après le passage aux forceps de sa loi budgétaire dite « BBB » (Big, Beautiful Bill), grevant le déficit fédéral de pas moins de 1.000 milliards d’US$ !
Et le premier d’entre eux n’est autre que Elon Musk qui démissionne ou est démissionné et critique violemment cette politique qui va « appauvrir l’économie américaine et les consommateurs ». Il promet de faire perdre les élections du Midterm, de novembre prochain, aux sénateurs républicains qui ont voté cette loi budgétaire. De même qu’il s’oppose à sa politique migratoire, préférant celle d’une émigration « choisie » .
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