Après avoir instauré des taxes douanières de 25% aux exportations de produits mexicains et canadiens, le président américain les suspend pour une durée d’un mois pour le Mexique après que la présidente mexicaine a déployé 10 000 soldats à la frontière pour stopper les flux de drogues et de migrants ! Il utilise en cela le vieil adage qui consiste à choisir le bâton ou la carotte, forme de négociation musclée avec un partenaire récalcitrant.
Fera-t-il la même chose avec le Canada ? Certainement, cette attitude sera élargie à tous les pays amis ou ennemis, y compris les membres de l’UE qui s’attendent au même traitement.
Ayant pris quelques jours de congé, bien mérités, le président américain va affiner avec ses conseillers les nouvelles mesures à mettre en œuvre pour réduire le déficit de sa balance commerciale, sans aggraver le niveau de l’inflation. En effet, les conséquences sur l’économie américaine ne semblent pas affecter le président, et notamment sur les compagnies pétrolières, puisqu’il exige un baril à 45 US$.
Les droits de douane prononcés pour la Chine sont de 10% seulement, imposés après négociations entre les deux pays, ce qui semble être un pas en arrière vis-à-vis de ce pays. En effet, si l’accent a été mis sur les produits électroniques de haut niveau technologique, pour le reste des produits, il semblerait que ce sera au cas par cas.
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