Donald Trump veut un baril de pétrole à 45 dollars US

Dans ses dernières déclarations, le président américain veut que le baril de pétrole ne dépasse pas les 45 US$ (avec un effet similaire sur le gaz). Force est de constater que sur le marché actuel et en fonction des paniers, le baril caracole entre 75 et 80 US$ !
En outre, les organisations spécialisées (AIE, OPEP+) dans le domaine affirment que la demande d’énergie (pétrole et gaz) restera soutenue, voire en hausse, en 2025. Comment donc D.J. Trump va agir pour obtenir une chute aussi considérable des prix de l’énergie ? Le seul pays producteur et exportateur capable d’infléchir le marché d’une amplitude aussi importante, c’est l’Arabie saoudite ! Et encore, il faudrait que les autres pays exportateurs jouent le jeu et ne se mettent pas à réduire leur production, en fonction de l’augmentation de la production saoudienne, pour noyer le marché.
En fait, le président américain pense pouvoir priver la Russie et l’Iran de leurs recettes d’exportation de pétrole en faisant baisser les prix à 45 US$ qui, pense-t-il, est le seuil d’équilibre de leurs charges de production.
En d’autres termes, ces deux pays, mais les autres aussi (Venezuela, Nigeria, Algérie, Kazakhstan…) seront plus favorables aux positions américaines sur la scène internationale et devront, faute de moyens financiers, obéir aux diktats américains ! Ce raisonnement, pour le moins simpliste, ne prend pas en ligne de compte la réaction des autres pays exportateurs pour protéger leurs intérêts.
Le président américain semble oublier que son pays lui-même est un exportateur net de pétrole et que le lobby texan de producteurs de pétrole risque de disparaître avec un baril à 45 dollars US. Ces conséquences sur les plus grandes compagnies pétrolières américaines (Exxon Mobil, Chevron…) seront catastrophiques pour elles, les milliers d’emplois qu’elles génèrent, la Bourse de New York et leur état. Cet État du Sud qui vote traditionnellement pour le Parti républicain risque de basculer dans le camp adverse et le lobby pétrolier américain n’est pas près à baisser les bras devant le président pour protéger ses intérêts.
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