L’assemblée nationale française a rejeté, par 151 voix contre 114, une résolution visant à dénoncer l’accord conclu entre l’Algérie et la France en 1968 sur l’émigration. L’alliance entre la droite et l’extrême-droit n’aura pas suffit à remettre en question cet accord vieux de… 65 ans. A la demande de la France, qui avait un besoin crucial de main-d’œuvre, cet accord devait permettre et faciliter aux immigrés algériens de s’établir en France et contribuer à la relance économique de ce pays. Plusieurs fois amendé, cet accord ne donne pas plus de « privilèges » exorbitants, à l’émigration algérienne par rapport aux autres nationalités mais revêt un caractère symbolique que la droite et l’extrême-droit voulaient absolument « effacer » dans nos relations bilatérales. Cette situation a d’ailleurs alimenté les débats, qui a complétement dérivé au sein de l’hémicycle, ce qui va donner lieu à de multiples interventions de députés qui tenteront de réécrire l’histoire et de glorifier « l’œuvre civilisatrice de la colonisation » ! A l’heure où le dossier mémoriel a enfin trouvé une issue scientifique avec la mise en place d’une commission mixte paritaire d’experts en histoire et que cette dernière a entamé ses travaux, il est pour le moins curieux que le débat sur l’accord algéro-français de 1968, réveille les vieux démons. Enfin, il est à souligner que le gouvernement français maintien sa demande de renégociation d’un quatrième avenant à cet accord, comme le souligne la première ministre E. Borne, dans un article sur le journal de droite « le Figaro ». En attendant, la visite d’état que doit effectuer A. Tebboune à Paris n’est toujours pas définitivement fixée.
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