L’Algérie continue de connaître une croissance économique robuste et une maîtrise de l’inflation, des résultats directement liés aux réformes économiques entreprises par l’État ces dernières années. Ces résultats sont confirmés par le dernier rapport du Fonds Monétaire International (FMI), qui prévoit pour 2024 une croissance soutenue du produit intérieur brut (PIB) et une réduction continue de l’inflation.
Le FMI prévoit une croissance du PIB de 3,8 % en 2024, accompagnée d’une baisse de l’inflation à 5,3 %, après un taux de 9,3 % en 2023. Ces prévisions, qui s’inscrivent dans la continuité des tendances observées ces dernières années, ont été jugées « logiques » par l’économiste Mourad Kouachi. Selon lui, elles se basent sur les données de plusieurs institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale. Kouachi attribue ces résultats aux réformes mises en place par l’État, telles que la loi sur la monnaie et le crédit, la loi sur l’auto-entrepreneuriat, et la loi sur la comptabilité publique, qui ont favorisé une augmentation des investissements.
Les réformes économiques ont permis à l’Algérie de diversifier son économie et de renforcer sa position financière. L’Agence algérienne de la promotion des investissements (AAPI) a enregistré plus de 10 000 projets, une preuve tangible du succès des initiatives législatives. L’Algérie bénéficie également d’une position financière confortable, avec des réserves de change qui dépassent les 70 milliards de dollars. Le contrôle des importations, qui sont passées de 65 milliards à 45 milliards de dollars par an, est également un facteur clé de cette stabilité.
Pour Abdelkader Slimani, conseiller économique, les réformes ont été un levier important pour stimuler l’investissement et attirer les capitaux, ce qui a directement contribué à la croissance du PIB. Il souligne que plusieurs secteurs économiques, dont les hydrocarbures, les énergies renouvelables, l’agriculture, les mines et les services, ont permis à l’économie algérienne de maintenir son rythme de croissance. En particulier, le secteur du bâtiment, avec des projets phares comme le programme AADL 3, devrait continuer à contribuer fortement aux recettes nationales.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a récemment observé un « ralentissement palpable » de l’inflation, qui a chuté à 4,25 % au cours des neuf premiers mois de 2024, contre 9,3 % pour la même période en 2023. Selon les prévisions du FMI, l’inflation devrait poursuivre sa baisse, atteignant 5,3 % en 2024, et se stabiliser à 5,2 % en 2025. L’expert en économie, El Houari Tighersi, attribue une grande partie de l’inflation aux produits importés, en particulier les biens semi-finis et finis, dont les prix ont été affectés par les crises mondiales. Cependant, les augmentations salariales de 47 % et la politique de subvention de l’État ont joué un rôle clé pour limiter l’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des Algériens.
Les prévisions pour la loi de finances 2025 sont optimistes, avec une croissance attendue dans des secteurs stratégiques tels que l’industrie, l’agriculture, les travaux publics, et l’habitat. Selon les experts, ces développements devraient permettre à l’Algérie de maintenir la tendance baissière de l’inflation tout en soutenant la création d’emplois et l’augmentation de la production nationale.
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