Dr Mourad GOUMIRI.
De la production de cannabis au Maroc.
Chaque jour que dieu fait, nous apprenons officiellement que des quantités de plus en plus importantes de cannabis « sont interceptées » aux frontières marocaines, censées être fermées hermétiquement, par des détachements de l’ANP. Il ne s’agit pas de petites quantités, pour satisfaire la consommation nationale mais bien d’un trafic international, qui implique également des ressortissants algériens. La valeur marchande d’un tel trafic est mesurée par des institutions internationales fiables qui le situe à quelques deux (2) Milliards de US$ an, que le royaume chérifien engrange. Certaines voies et certains pays ont « franchi le Rubicon » en légalisant la consommation de cette drogue, définie comme « douce ». D’autres pays, beaucoup plus nombreux, infligent des peines de prison très lourdes aux consommateurs et trafiquants de toute dimension, ce qui est le cas de notre pays. Mais force est de constater que le premier producteur mondial de cannabis qui est le Maroc, ne fait, que rarement, l’objet d’une quelconque réprobation internationale pour la production, le traitement, le conditionnement et enfin l’exportation de ce produit qui, comme par hasard, est cultivé à nos frontières (Rif). Bien entendu, le Maroc avance que la production de cannabis est entièrement destinée à l’industrie pharmacologique et se permet de temps à autres d’ arrêter des trafiquants, en les présentant aux médias nationaux et internationaux, avant de les livrer à leur justice. Jusqu’à quand notre pays va-t-il supporter cette forme d’empoisonnement massif et notamment de notre jeunesse ? Il est clair que ce trafic ne pourrait se réaliser sans la complicité de nationaux qui menaient un train de vie de pacha en toute impunité, employant une jeunesse livrée à elles-mêmes et avide de gains rapides. La chaîne de trafic, ne s’arrêtant pas dans notre pays mais vise surtout l’Europe, il est donc avéré que, sur ce continent également, de solides réseaux alimentent la consommation. Il est donc temps que notre pays prenne des initiatives, au niveau international, pour diminuer voire éradiquer ce trafic très lucratif. C’est, à l’évidence, un problème de sécurité nationale.
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