Edito.

Dr Mourad GOUMIRI.

Les décisions à prendre.

            La révision des cahiers des charges pour la distribution des médicaments, qui vient d’être examinée et celui de l’importation et de la distribution des véhicules automobiles, en gestation depuis des années, nous donnent un aperçu des difficultés qu’éprouvent le pouvoir exécutif à mener une politique claire en la matière ! Car enfin soyons sérieux la confection de ces deux textes et d’autres en gestion, demande-t-elle autant de temps et autant de « révisions » sitôt publiées ? A l’évidence les décisions elliptiques ne sont pas encore tranchées et tous ces retards et révisions indiquent clairement que les stratégies divergent et les pressions exercées, à divers niveaux, sont fortes pour arriver à retarder des décisions qui, à priori, sont simples à mettre en œuvre. Il est donc clair, qu’au plus haut niveau de l’État, doivent s’exercer des forces centripètes, pour permettre la prise de décision et enfin permettre aux opérateurs compétents de prendre le relais et satisfaire la demande nationale en biens et services de qualité et à des prix raisonnables. Le temps des demi-mesures et des côtes mal taillées n’est plus de mise, il faut trancher dans le vif, en toute responsabilité et assumer ces choix stratégiques. En outre, une fois la décision prise, tous les organes exécutants doivent se plier à ces décisions « sans état d’âme » ou « doivent être appelés à d’autres fonctions ». C’est uniquement de cette manière que l’on pourra débusquer ceux qui rament à contre-courant, tapis dans les bureaucraties que l’on ne cesse de dénoncer chaque fois que des catastrophes nous tombent sur la tête. Attendons la prise de décision.