Il semblerait que le développement local soit devenu la priorité des pouvoirs publics, après la réunion des walis autour du président de la République. Cependant, le modus operandi n’est pas clair, entre plus de pouvoirs aux élus et moins de prérogatives aux représentants de l’État.
La défiance entre le pouvoir central et celui local est toujours de rigueur et se transforme en blocages administratifs et en retards dans la réalisation des projets et programmes communaux. L’indigence des ressources humaines affectées, aux administrations communales, entraîne la paralysie des actions de développement sur le terrain, ce qui a créé les « zones d’ombre » sur tout le territoire et a accéléré l’exode rural vers les villes.
Le constat est affligeant, puisque sur les 1 540 communes, plus de 950 sont démunies et dépendent entièrement des subventions de l’État et du Fonds commun des collectivités locales pour boucler leur budget. Cette situation objective nous pose le problème de la génération de ressources financières propres aux communes et de la gestion de ces dernières.
Les élus locaux (P/APC et P/APW) ne maîtrisent pas toujours les outils permettant le développement de leur territoire ni les ressources naturelles qui s’y trouvent, ce qui est un handicap pour la satisfaction des besoins vitaux des populations. (éducation, santé, emploi, logement, infrastructures…). Les différentes réformes du Code des collectivités locales, les ont amputées de leurs prérogatives au profit des représentants locaux de l’état, ce qui va les transformer en un relais de transmission des doléances des administrés, mais sans pouvoirs de décision.
Les PCD ont longtemps été utilisées comme levier économique permettant un décollage des communes, avec des réussites et des échecs. Le retour à cet outil de planification et d’aménagement du territoire, ne peut s’avérer efficace que si les élus locaux soient totalement intégrés au processus et que si les moyens humains et matériels suivent, car il est impossible de suivre tout ce processus à partir du ministère de l’Intérieur, compte tenu des temps de réponse entre le centre et la périphérie.
Dès lors, les élus locaux deviennent le cœur du dispositif, à condition que les prérogatives et les moyens nécessaires induits suivent. Les représentants de l’État, quant à eux, doivent œuvrer à faciliter les procédures administratives pour accompagner les élus locaux. Une évaluation périodique (annuelle) doit être entreprise, par l’administration centrale, afin d’affiner les instruments et de corriger les trajectoires.
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