La déclaration d’E. Macron, relative à la possibilité d’envoi de « troupes européennes » en Ukraine, ne cesse de créer des vagues politiques au sein des pays membres de l’UE mais également dans son propre pays (en a-t-il seulement les moyens ?) En effet, cette possibilité qu’il considère comme « posée sur la table », a entrainé une succession de réactions, au sein des pays membres de l’UE, qui ont tous réagi en déclarant que cette éventualité n’a jamais été discutée lors du Sommet européen mais en plus qu’elle « n’emportait pas leur adhésion » puisque porteuse d’une politique d’escalade !
Les promesses d’aides européennes.
Les pays membres de l’UE n’ont pas été capables de livrer en temps et en heure, les équipements et les munitions promises pour mener la contre-offensive tant attendue et aujourd’hui, l’Ukraine subit revers sur revers militaires sur le terrain, ce qui risque de provoquer l’effondrement de l’armée ukrainienne. Les milliards d’Euros versés à l’Ukraine ne se transforment pas en matériel et en munition, compte tenu du fait que les industries d’armements européennes sont incapables de les produire à court et moyen terme. En outre, certains pays (notamment l’Allemagne) refusent de livrer à l’Ukraine des missiles de longue portée qui pourraient atteindre le territoire russe et notamment Moscou, de crainte d’entrainer une spirale conduisant à une guerre nucléaire avec des frappes tactiques.
Les élections présidentielles américaines.
Les pays membres de l’UE ont les yeux rivés sur primaires américaines où D. Trump est en train d’emporter victoire sur victoire sur sa concurrente N. Haley dans tous les états où elles se tiennent. Or, les déclarations de ce dernier son ambiguïté sur le conflit, qu’il déclare régler en « une journée » ! Quant à la défense des pays membres de l’UE, il souhaite se désengager et laisser ces derniers se défendre eux-mêmes contre l’ours russe, ceci d’autant qu’ils ne tiennent pas leurs engagements financiers vis-à-vis de l’Otan. Or, la victoire de J. Biden aux prochaines élections et de moins en moins probable, en termes d’électorat, sauf que les démêlés judiciaires de D. Trump risquent de le rendre inéligible, ce que tous les européens souhaitent silence.
La France, seule puissance nucléaire de l’UE.
C’est peut-être sur ce registre, qu’E. Macron justifie sa déclaration qui le fait passer d’un état qui aide l’Ukraine dans « une guerre que la Russie ne peut pas gagner » à celui de cobelligérant qui pourrait entrainer derrière lui, les autres pays de l’UE. Par cette initiative personnelle et pour le moins incongru, il se met à dos les autres pays de l’UE mais également l’opinion publique française, de moins en moins favorable à une politique d’escalade, dans ce conflit. Ce « ballon d’essai » peut-il préparer à une politique de défense européenne, indépendante des décisions unilatérales pratiquées par les USA ? Rien de moins sûr mais la tentative semble très mal engagée, ce qui l’a conduit à rétropédaler sur l’envoi de troupes européennes en Ukraine, alors que V. Zelensky, lui, ne demande que les armes et les munitions promises.
Les autorités financières comptent sur la digitalisation pour réveiller la Bourse d’Alger en facilitant les procédures d’entrée. Elles espèrent ainsi dynamiser l’activité de mobilisation des ressources financières qui inondent le marché informel. ...
La bibliothèque de l’Assemblée populaire nationale (APN) est désormais accessible au grand public, permettant aux étudiants et chercheurs de s’inscrire pour consulter un fonds documentaire ...
La nomination d’un ministre chargé des exportations et la tenue d’un Conseil des ministres consacré aux exportations, montrent l’intérêt des autorités économiques à ce secteur ...