Exposition de l’artiste Ahcène Mammeri à la galerie Racim.

La diversité et l’authenticité du patrimoine matériel sont au cœur d’une exposition de peinture d’Ahcène Mammeri, intitulée «Lumières d’Alger». La galerie Mohamed-Racim, à Alger, abrite une trentaine de ses tableaux révélant différents thèmes se rapportant à la vie quotidienne dans la vieille médina d’Alger et d’autres quartiers de la capitale.
L’artiste propose une sorte de visite guidée à travers différents quartiers d’Alger, à commencer par celui de la Grande-Poste. Un portrait de ce lieu emblématique et pièce maîtresse d’une exposition qui se poursuit jusqu’au 5 août prochain. Œuvres admirables aux couleurs chatoyantes, Mammeri illustre le lien entre le citadin et sa cité, mettant en relief des scènes de la vie quotidienne dans les villas mauresques de La Casbah, de célébrations mais également de places publiques et de ruelles marchandes dont le charme est révélé par des couleurs écarlates et un jeu d’ombres et de lumières.
Il personnifie également l’univers socioculturel des habitants, précisément les femmes dans diverses postures qu’on voit dans plusieurs de ses tableaux, en tenues traditionnelles dans diverses postures. L’artiste prend soin de détailler à chaque fois l’architecture des bâtisses qu’il se met en valeur. Les vues panoramiques à partir de La Casbah occupent également une place prépondérante dans ses tableaux. Les visiteurs sont saisis et plongés directement dans la mer bleu azur de la baie d’Alger.
Accrochés sur le même mur, les tableaux mettant en scène divers monuments historiques, tels que la basilique Notre-Dame d’Afrique ou le Monument aux martyrs sont mis en avant. Voulant rester dans l’esprit chevaleresque de la citadelle d’Alger, il s’aventure pour peindre des scènes de fantasia, jeu de guerre qui fait la gloire des cavaliers de l’Afrique du Nord. Détails et couleurs variés s’entremêlent sur un tableau révélant un sport séculaire de Ghardaïa qui met en avant la grâce de cavaliers en tenues traditionnelles.
Il représente également dans plusieurs tableaux des scènes de la vie des gens du grand-sud du pays comme ces Touaregs juchés sur leurs chameaux qui traversant le désert de sable doré et illuminé de mille et une lueurs.
L’artiste propose des tableaux d’une profondeur remarquable qui relate une histoire millénaire, une mémoire à travers la mise en valeur de l’architecture et de la magie conviviale de la mythique citadelle algéroise.
Source: Horizons.
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