Dr Mourad GOUMIRI.
Après le fastueux enterrement de la Reine Elizabeth II et son cortège de processions, il est peut-être temps de nous intéresser à ce que représente fondamentalement cette souveraine et les pays qui lui reconnaissent une allégeance relative. En effet, intronisée, en février 1952, reine Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord et des autres royaumes du Commonwealth, après le décès subite de son père George VI, elle ne fut, durant tout son règne, que la fidèle représentante de l’empire britannique et de sa puissance coloniale, jusques et y compris, dans ses manifestations les plus abjects, sur tous les pays qui le composent. Elle a toujours arboré, ainsi que sa famille, l’uniforme militaire et ses insignes nombreux, dans les manifestations officielles, pour bien montrer et de manière ostentatoire, sa reconnaissance à son armée qui lui a permis d’étendre son empire sur pratiquement les cinq continents (Afrique, Amérique, Europe, Asie et Australie). Le pacte colonial de cet empire, transformé, après des guerres de libérations sanglantes, durant des années, en « Commonwealth of Nations », qui a vu le jour le 19 novembre 1926, avec 6 pays membres, puis s’est consolidé, suite à la Déclaration de Londres de 1949, composé de 56 états et dont elle est la cheffe, ne change rien à la réalité historique et s’apparente à un néocolonialisme après une décolonisation, sans plus !
Durant ses funérailles, une domination flagrante des processions militaires par rapport à celles civiles (y compris religieuses), vient démontrer, si besoin était, cette relation fusionnelle entre la monarchie et son armée. Aucune place n’a été laissée à des manifestations de type humaniste voire philanthropique, pour une raison simple c’est que ces actions ont été menées à la marge. Certes, le peuple britannique lui a rendu un hommage solennel massif, sur lequel les médias du monde ont concentré leur zoom mais point de place pour la réjouissance du peuple irlandais à l’annonce de sa mort… chocking nous dirait-on ! Mais la réalité est tenace et le règne d’Elisabeth II et l’intronisation tardive de Charles III, marquent bien la fin de la monarchie ou du moins dans sa version élisabéthaine et de son empire et ouvre une page d’histoire nouvelle sur le rôle et la place future du Royaume-Uni, dans le concert des nations.
La réunification de l’Irlande, la sortie attendue de l’Ecosse (surtout après le Brexit) et l’autonomie revendiquée du Pays de Galles, sont les éléments d’implosion de la Grande-Bretagne, qui s’inscrit dans le cycle de l’histoire et accouchera de l’Angleterre. Plus encore, les pays qui demeurent « sous la couronne » vont s’en retirer l’un après l’autre, pour rendre à ce pays sa dimension réelle voire naturelle. Reste alors la langue, la culture et la civilisation, qui elles sont atemporelles et qui continueront de se propager, dans le temps et dans l’espace et perpétueront un lien d’appartenance lointain, tant la contribution des pays colonisées a été prolixe et peut-être plus importante que les habitants de l’île. L’humanité retiendra qu’il n’y a pas de bon et de mauvais colonialisme mais le colonialisme tout court !
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