Des historiens et journalistes ont lancé jeudi un appel aux autorités françaises pour que les archives militaires, « cadenassées » selon eux, sur le recours aux armes chimiques par l’armée française dans des grottes pendant la guerre d’Algérie soient ouvertes et consultables.
« Soixante ans après la fin de la colonisation et de la guerre d’Algérie, on parle d’un « apaisement des mémoires ». Mais est-ce possible (…) si l’accès aux archives est encore partiel ? », indique un communiqué des participants à une conférence de presse jeudi à Paris, dont les historiens Christophe Lafaye et Gilles Manceron.
« Il en est ainsi de la « guerre des grottes+ qui a fait rage durant la guerre d’Algérie dans les gigantesques réseaux souterrains de l’Aurès, du nord-est de l’Algérie et du massif du Djudjura dans la chaîne de l’Atlas, où des +sections de grottes » organisées par l’armée française ont été chargées d’utiliser des gaz toxiques contre les personnes, combattantes ou non, qui s’y trouvaient cachées », poursuit le communiqué.
L’historien appelle le président français Emmanuel Macron « à prendre un décret qui permette l’ouverture de l’intégralité de ces fonds d’archives sur la guerre souterraine, qui sont au ministère des Armées, et la levée des obstacles législatifs ». « Il est encore possible, alors que les derniers témoins disparaissent, d’écrire cette histoire ».
AFP.
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