Hommage au maître de la chanson kabyle Slimane Azem

Slimane Azem, dont nous commémorons aujourd’hui le 41è anniversaire de son décès, est considéré comme un géant de la musique kabyle. Son verbe poétique et son esthétique parfaite ont fait de lui une figure immortelle. Les chansons qu’il a interprétées en solo ou avec Cheikh Nordine sont restées intemporelles, malgré les 41 années écoulées depuis sa  mort un 28 janvier 1983.

Malgré l’évolution de la musique kabyle et l’influence croissante de la mondialisation, le leg de Slimane demeure incontestable. Son œuvre continue de revenir régulièrement sur le devant de la scène. ses créations artistiques ne perdent pas de leur éclat au fil du temps. Le nombre de chanteurs, toutes générations confondues, qui continuent à puiser leur inspiration de son œuvre en est la preuve.

Les mélodies du maître Slimane Azem sont reconnues pour leur cachet unique et inimitable. Il convient de souligner que Slimane Azem, en autodidacte parfait, a réussi à enrichir la chanson algérienne de compositions musicales somptueuses, malgré l’absence de formation musicale académique.

Il est impossible de toutes les citer, mais quelques-unes de ses compositions les plus splendides incluent « A Moh a Moh », « Daghrib daverani », « a thaguitart-iw ». La voix de Slimane, d’un timbre suave, mérite également d’être louée, car elle constitue l’une des caractéritiques indissociables de sa grandeur artistique. Peu d’artistes parviennent à réunir ces trois critères simultanément.

Slimane était à la fois l’auteur, le compositeur et l’interprète de ses propres chansons, ce qui représente un exploit majeur pour ce maître de la chanson kabyle. Peu d’artistes parviennent à réussir ces trois gageures simultanément.