Le président du Syndicat national des agences de tourisme, expert international et consultant en tourisme, Said Boukhelifa, revient dans cette interview sur la reprise de l’activité touristique après deux ans de crise sanitaire et les stigmates du maudit virus sur ce secteur névralgique.
En outre, il développe sa vision sur les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration qui espèrent récupérer les pertes subies, comme il explique le peu d’engouement des Algériens pour la « destination Tunisie ».
Auteur de plusieurs ouvrages et contributions à l’international, M. Boukhelifa nous révèle le contenu des propositions qu’il avait soumises à l’actuel ministre du Tourisme et propose un « Plan Marshall » pour revigorer ce secteur qui constitue, selon lui, un véritable levier, aux côtés des startups et de l’agriculture pour diversifier l’économie nationale.
Interview réalisée par : Farid Belgacem
Réveil d’Algérie : Après deux ans de crise sanitaire qui a mis à genoux l’économie mondiale, l’activité touristique a repris au grand bonheur des professionnels, mais aussi des touristes. Quelle en-est votre évaluation ?
Said Boukhelifa : La reprise partielle des activités du tourisme à l’échelle mondiale s’est fait dans de bonnes conditions, mais chez nous les agences de voyages ont repris difficilement car Air Algérie leur fait des obstacles qu’aucune autre compagnie étrangère installée chez nous, ne leur fait. Je m’explique, Air Algérie ferme l’accès à son système de réservation et de ventes de billets d’avion à 90 % d’agences. Elle préfère travailler uniquement avec son propre réseau et avec un cercle restreint d’agences privées, plus l’ONAT et le TVA. Air Algérie les a toujours considérées comme des concurrentes et non comme des partenaires. D’ailleurs elle les appelle dans ses courriers officiels, les « intermédiaires agréés ». C’est réducteur, voire méprisant.
De part le monde, les agences de voyages sont des partenaires privilégiés, dans le cadre de relations contractuelles précises, des compagnies aériennes qui sont contentes d’avoir un important réseau de vente qui participe à gonfler leur chiffre d’affaires. Ce qui leur évite d’ouvrir des points de ventes et d’alourdir leurs charges.
Au niveau du pourtour méditerranéen, seule Air Algérie possède un très grand nombre d’agences intra-muros et extramuros. Alors que sa vocation première est le transport aérien et le fret, ce qui est l’apanage des autres compagnies concurrentes qui possèdent un nombre restreint d’agences.
En outre, Air Algérie, en fermant son accès du système de réservation aux agences, elle les incite à vendre sur celui des autres compagnies étrangères qui est accessible et qui leur fait gonfler leur chiffre d’affaires en devises transférables vers l’extérieur.
Pourriez-vous nous faire un état des lieux des pertes qu’a subi le secteur touristique pendant cette période fâcheuse que ce soit en Algérie ou dans le monde ?
Les pertes ont été immenses, désastreuses pour le tourisme mondial avec 1,3 milliard de dollars et un milliard de touristes en moins en 2020. Pour l’IATA qui regroupe 290 compagnies aériennes, 119 milliards de dollars de pertes. Pour Air Algérie ,45 milliards de dinars de pertes en 2020. Pour 2021, les chiffres des pertes ont baissé dans le monde, tout en restant très en deçà.
En Algérie, c’est aussi la tragédie. Les pertes en 2020 ont été en moyenne pour les nouvelles agences d’un million de dinars pour les anciennes agences, de 2 à 3 millions de dinars. Pour les agences spécialisées dans le créneau Omra/Hadj, les pertes sont énormes, soit 10 à 30 millions de dinas.
C’est dans les mêmes dimensions des pertes pour l’année suivante 2021. Il faut souligner que le chiffre d’affaires des agences repose essentiellement, soit à 70 %, sur les ventes de billets d’avion en vols secs ou en voyages organisés. Résultat : 12 000 employés mis au chômage.
Pour les hôteliers, 500 milliards de centimes de pertes environ pour l’ensemble, avec plus 50 000 employés mis au chômage. Pour l’année en cours, la situation s’est améliorée mais toujours pas satisfaisante. On parle à l’échelle mondiale, d’une équivalence des chiffres réalisés en 2019 avant le Covid pour les années 2023/2024.
Boukhelifa, l’Algérie a subi de plein fouet cette crise. Pensez-vous que la reprise de l’activité se passe comme le voudraient les professionnels de l’hôtellerie, de la restauration ou encore des agences de tourisme ?
Seulement les hôteliers et restaurateurs, en Algérie, sont satisfaits de la reprise des activités touristiques. Mais pas les agences de voyages, car pour composer leurs packages touristiques, elles sont tributaires d’Air Algérie pour les billets d’avion et pour les chambres des hôteliers qui leur répondent complets en été avec moins de 60 000 lits.
En hiver complets pour les hôtels de montagne, Tala Guilef et Tikjda, avec moins de 1200 lits. Les agences sont obligées de proposer ainsi des voyages vers l’étranger.
Le tourisme local semble reprendre du poil de la bête, sachant que certaines stations balnéaires sont saturées depuis le début du mois de juillet, à l’instar de l’Oranie, Bejaia, Skikda, Annaba ou encore l’Algérois. Est-ce le cas, selon vous ?
Non, le tourisme local ne reprend pas du poil de la bête, ni cette année, ni en 2023/2025. Car le manque d’infrastructures ou l’insuffisance, de l’offre litière demeure largement insuffisante pour le tourisme balnéaire, avec moins de 60 000 lits pour une demande nationale estimée, bon an mal an, à 3 millions qui aspirent à passer des vacances en bord de mer.
Pour le Saharien, entre octobre et avril, moins de 10 000 lits pour une demande nationale estimée à 300 000 de touristes qui souhaitent aller au Sud.
De même pour le tourisme de montagne, 200 000 touristes aspirent à passer des vacances entre décembre et avril pour des capacités litières ridicules, avec moins de 1 200 lits. Toute proportion gardée, on ne peut comparer la France à l’Algérie, mais là-bas, il y a plus de 2 millions 600 000 lits pour le tourisme de montagne et les stations d’hiver super équipées. Et il manque chez nous un élément fondamental, structurant du tourisme, le train. Le rail est encore très peu développé dans le pays le plus grand d’Afrique.
Et on dit, là où arrive le train, le tourisme se développe. Nous avons les lignes Alger-Bejaia-Alger qui met 5 heures pour causes de rails vieux, Alger-Oran-Alger, Constantine-Jijel-Constantine, Oran-Béchar-Oran, ce qui est très insuffisant. A l’horizon 2030, la SNTF a lancé un programme ambitieux afin d’arriver à 12 500 km de rails.
En 2022,4 500 km de rails. Chaque vacances d’hiver et d’été, il y a plus de 3 millions de voyageurs qui partent des gares parisiennes, du Nord, de l’Est, de Montparnasse vers les stations d’hiver et vers les plages. Le tourisme local ou domestique n’atteindra pas sa vitesse de croisière avant 2032, car il y a beaucoup à faire construire et à mettre en place.
Si certains professionnels ne s’étaient pas préparés durant les mois de juin et de juillet, pourraient-ils récupérer avec les Aoûtiens nombreux à programmer leurs vacances ?
Oui, les professionnels du tourisme, pris au dépourvu, comptent beaucoup sur le mois d’août et le mois de septembre, l’été indien, qui compensera plus ou moins le mois de juillet raté. Ce sera le 3ème mois de juillet décevant pour les agences à un degré moindre.
L’Algérie et la Tunisie ont conjointement décidé de rouvrir les frontières terrestres, mais le rush attendu n’a pas été au rendez-vous. Pourquoi ?
Malgré l’ouverture des frontières décidées par les deux pays, Tunisie et Algérie, il n’y a pas eu le rush attendu. En effet, il fallait s’y attendre car le 15 juillet est un délai dépassé, tardif, pour les agences de voyages algériennes.
Celles-ci avaient pour habitude chaque année de négocier les tarifs et les programmes de séjours en février/mars, puis lancer leur publicité en avril sur Facebook, et par affichage sur leur vitrines et sur leur site internet.
Et en juillet, leur booking affiche déjà complet pour août pour les 80% de nationaux qui ne passent pas par les agences de voyages, et qui partent par route. Eux aussi ont été pris au dépourvu. Ils avaient abandonné l’idée que les frontières seraient ré-ouvertes et ils n’ont pas réservé à temps chez l’habitant, en mai ou en juin, pour des séjours en juillet et août. Les tunisiens ont réservé à leur place. Les Libyens aussi. Il ne restait plus beaucoup de possibilités de maisons à louer.
En plus, beaucoup d’algériens se sont retournés vers nos hôtels balnéaires ou vers le logement chez l’habitant. Enfin, certains n’ont pas dégagé un budget vacances. L’inflation tarifaire à l’échelle mondiale nous a touché de plein fouet. Le pouvoir d’achat des nôtres s’est érodé.
Les touristes se plaignent de la cherté des prix des destinations que soit en national ou en international, ajouté aux prix onéreux des tarifs de la billetterie. A quoi cela est essentiellement due ? Pensez-vous que les agences et les compagnies aériennes pouvaient faire un effort ?
En effet, les touristes se plaignent de la cherté des tarifs. Tout a augmenté sur le plan mondial suite au conflit Russie-Ukraine. Le kérosène pour les compagnies aériennes et les prix au niveau des marchés pour les hôteliers et les agences de voyages n’y peuvent rien faire.
Elles sont prestataires de services et elles composent leur prix de vente en fonction de ce que leur proposent les compagnies aériennes et les hôteliers.
La saison touristique 2022 est notamment marquée par le retour de nos émigrés, que ce soit d’Europe ou d’Amérique. Cela ne constitue pas une aubaine pour les compagnies aérienne et maritime pour se redéployer, mais aussi au pays de générer des rentrées en devises ?
Vous faites bien de me poser cette question concernant notre émigration. Celle-ci a été malmenée, maltraitée cet été. On fera l’impasse sur la tragédie des deux étés passés et le calvaire subi par notre diaspora pour cause du Covid. Commençons par le transport maritime au départ de Marseille et d’Alicante. Tout le monde se rappelle le scandale du paquebot algérien ENMTV arrivé de Marseille avec 72 passagers et 36 véhicules, alors que le concurrent Corsica est arrivé avec 1 200 passagers et plus de 300 véhicules. Pourquoi ? Parce que l’ENMTV s’entête à ne pas travailler avec les centaines d’agences de voyages en France pour la vente et réservation de ses billets de bateau.
Elle utilise uniquement son réseau de 4 ou 5 agences en France, comme Paris, Marseille, Lyon et Lille. Ce qui est très insuffisant. Par contre, Corsica le fait et arrive à remplir ses paquebots en 48h. Pourtant ni L’ENMTV, ni Corsica ne perdent de l’argent en travaillant en partenariat avec des agences, car elles n’accordent aucune commission d’usage. Pour le bonheur de nos compatriotes, l’ENTMV devrait s’ouvrir aux agences de voyages dans les principales grandes villes en France, en Belgique, en Espagne et en Suisse.
Une centaine ou deux cents agences, permettant à notre diaspora de réserver et d’acheter ses billets de bateaux avec facilités sans pression, ni stress, ni grande chaîne inhumaine, à partir de minuit à Paris, Lyon et Marseille. En une demi heure, nos compatriotes pourront acheter leur ticket de voyages et repartir à la maison, heureux d’avoir leur sésame. C’est une question d’organisation et surtout du respect de nos compatriotes. Idem pour Air Algérie. Elle devrait s’ouvrir aux agences de voyages agréées en France, en Espagne, en Belgique et Suisse pour la satisfaction de nos compatriotes.
C’était une ineptie. Cette vente au niveau de l’agence des pyramides, place de l’Opéra, Paris, il y avait une foule en colère, des policiers français, une honte. À Alicante, un autre scandale. Des familles algériennes malmenées durant deux ou trois jours selon les vidéos vues sur YouTube.
Aujourd’hui, on estime que le tourisme a besoin d’un plan Marshall pour redorer son blason. Que proposez-vous M. Boukhelifa pour que ce secteur retrouve son image d’antan ?
En effet, afin de réveiller « ce géant endormi », comme l’a surnommé le reporter du Washington Post, et le mener à bon port, il faudrait un plan Marshall étalé sur 20 ans. Soit le temps d’une génération, car une destination touristique se construit ou se reconstruit dans la durée, crescendo, sur 20 ans.
Le ministère du Tourisme et de l’Artisanat possède l’un des budgets les plus faibles du gouvernement. Le budget du tourisme était meilleur en 2015 qu’en 2022. Il faut reprendre le Schéma Directeur d’Aménagement touristique, 368 pages élaborées en 2007 sous Chérif Rahmani et consacré lors des Assises nationales du tourisme tenues en février 2008 au Palais des nations devant 1 250 personnes, dont 200 étrangers.
Ce SDAT, horizons 2030 est une véritable boussole magique, car avant durant 25 ans, on naviguait à vue. Il faudrait le reprendre, l’actualiser un peu, lui faire une loi d’adoption, puis une autre loi d’application, et enfin une loi pour le budgétiser. Mais hélas 12 années de perdues, par manque de conviction et de compétences, il fut négligé par les wilayas concernées, car le tourisme est territorial. Seulement 4 ou 5 wilayas ont daigné se l’approprier à l’échelle wilayale.
Il faut donc lui fixer un autre horizon 2040. Il faudrait de la patience, de la conviction, de la confiance, des compétences, des moyens colossaux. Seule condition sine qua none pour atteindre nos objectifs en 2042. Et retrouver notre place de 8ème dans le bassin méditerranéen, obtenu durant les fameuses années 1970. Car depuis plus trente ans, nous sommes les derniers sur 22 pays. Un grand gâchis !
L’Etat vise la relance du tourisme conformément aux orientations et recommandations du plan spécial destination Algérie. Est-ce que le Syndicat national des agences de tourisme (SNAT), dont vous êtes président, est régulièrement consulté et/ou associé à une démarche pour concrétiser cette démarche salvatrice ?
Effectivement, le jeune ministre du tourisme, Yacine Hamadi, dynamique et motivé, car convaincu par les immenses richesses touristiques dormantes, travaille étroitement et correctement avec les partenaires sociaux, dont le SNAT. A sa demande, il nous a déjà reçus à 4 reprises. Auparavant, cela n’était jamais produit. Je rajouterai que les ministres Mermouri en 2018 et Hamidou en 2020, n’avaient pas daigné répondre à notre demande d’audience. C’est à l’image de leur nature, des personnes effacées.
Yacine Hamadi est d’une grande qualité d’écoute. Lors de notre première rencontre, d’emblée il nous balança, à juste titre, « Pour moi, l’administration du tourisme est une erreur. Le ministère doit faire des lois et réguler le secteur. Tout le reste c’est l’affaire des acteurs et des opérateurs du tourisme ».
Il avait vu juste, comme ailleurs, notamment en Europe. Personnellement en tant que président du SNAT et expert, il m’avait demandé de lui faire une réflexion sur la relance du secteur, il y a quelques mois, en octobre 2021. Une semaine après, je lui ai envoyé un document de 15 pages, puis une semaine après un document complémentaire de 9 pages.
Dommage malgré sa conviction et sa fougue, son ministère est victime d’une insularité imposée. Il n’y a point d’intersectorialité effective qui accompagne le tourisme.
Le tourisme fait partie des secteurs qui pourraient contribuer fortement aux côtés de l’agriculture et des start-ups à la diversification de notre économie. Qu’en pensez-vous ?
Bien sûr que l’agriculture et le tourisme sont parmi les leviers importants de notre économie, pourvu qu’on leur accorde l’importance qu’ils méritent. En 1986, la chute brutale des revenus des prix des hydrocarbures, de 40 à 10 dollars US, et incita les pouvoirs publics à vouloir relancer l’agriculture et le tourisme, abandonné depuis 1981. Puis en 2014, le président Bouteflika, devant la baisse des revenus pétroliers, avait demandé au Premier ministre de l’époque, Sellal, de relancer les secteurs de l’agriculture et celui du tourisme.
Quelques mois après, remaniement ministériel qui avait vu la disparition du ministère du Tourisme et qui fut rattaché, comme une portion congrue, au ministère de l’Environnement. Lors de son investiture en décembre 2019, le Président Tebboune avait évoqué le tourisme. C’était pour nous une lueur d’espoir, vite éteinte, puisque 10 mois après, sous l’égide du Premier ministre de l’époque, Djerrad et du CNES, un séminaire fut tenu en août 2020, sur la relance de notre économie. Onze ateliers furent installés et aucun destiné au tourisme ! Une énorme déception pour nous, les opérateurs en tourisme.
Les startups ont un grand rôle à jouer au profit de notre jeunesse, notre grande richesse. Je tiens à souligner que notre génération des années 1970, était celle du télex et du téléfax. Après, nous avions réussi à hisser notre destination au diapason de la Tunisie et du Maroc.
Nous étions mieux que Turquie qui joue dans la cour des grands de nos jours et mieux que l’Egypte qui proposait un mono-produit, le tourisme culturel basé sur la civilisation des pharaons. Depuis les années 1990, ils ont rajouté un tourisme balnéaire de qualité, à Sharm El Sheikh et à Hurghada. Nous étions complets chaque été par les charters venus de Scandinavie, d’Allemagne, du Benelux et de France. Nos jeunes d’aujourd’hui, la génération du numérique et du marketing touristique digital, si l’Algérie s’ouvrait au tourisme avec conviction, feraient dix fois ou vingt mieux que notre génération !
Vous êtes auteur de plusieurs ouvrages et contributions sur ce secteur que vous portez dans vos trippes depuis les glorieuses années 1970, l’époque des Aurassiens. Des projets en vue M. Boukhelifa ?
Après la sortie de la première édition de mon ouvrage « Mémoires touristiques Algériennes 1962-2018 : Souvenirs, Témoignages, Portraits, Statistiques », vite épuisée au bout d’un an, soit un grand succès de librairie, une deuxième édition sera publiée d’ici deux mois, revue corrigée, enrichie avec comme titre « Mémoires touristiques algériennes 1850-2022 : L’Algérie était appelée la Californie africaine ».
Prochains livres en gestation, « Vous conseillez mal votre Ministre : Sept années au cabinet 2007-2014, les errements vécus de l’intérieur »., « Le tourisme de mémoire et de pèlerinage », « Les vacances des pieds noirs en Algérie, leur terre natale », « Le tourisme Saharien, fer de lance de la destination Algérie », « Le SDAT, un cadre de référence pour la relance du secteur touristique, négligé par manque de conviction et de compétences ».
Ces quatre ouvrages sont presque achevés à 90 %. Sauf le premier concernant le premier qui est à 50%. Par ailleurs, j’ai fait des conférences dans des universités de Guelma, Tiaret, Tamanrasset, Constantine et Tizi Ouzou, l’UQAM, université de Montréal et une communication au Palais Bourbon à Paris.
F.B
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