La Date d’investiture présidentielle du président élu des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, est le 20 janvier 2025. Cette date marque une « période grise » où les intérêts internes et externes se mêlent.
En effet, on aurait cru que cette période de deux mois pourrait s’écouler sans que le président actuel des USA, Joe Biden, prenne des décisions cruciales, et notamment sur le plan international, pour permettre au nouveau président élu de mettre en œuvre sa propre politique dans ce secteur. Normalement, c’était le but recherché lors de la rencontre entre Donald Trump et Joe Biden à la Maison-Blanche dernièrement.
Or, sitôt la rencontre finie, J. Biden décide de permettre à l’Ukraine l’utilisation de missiles ATACMS de longue portée pour frapper en profondeur des objectifs stratégiques en territoire russe, sachant que ces missiles ne peuvent en aucun cas être tirés sans des opérateurs américains ! Cette décision arrive également à la suite du déblocage d’une aide de 70 milliards de dollars US, octroyée à l’Ukraine. En fait, l’administration démocrate fait tout pour « savonner » la planche du pouvoir de D. Trump avant son investiture.
Le président russe, Vladimir Poutine, a réagi à cette escalade en ne mâchant pas ses mots, puisqu’il a déclaré que l’utilisation, sur son territoire, de missiles ATACMS, constituait une cobelligérance et que cela entraînera une riposte russe à la hauteur de l’événement, sur tous les pays occidentaux qui s’y prêteront.
Joignant les actes à la parole, la Russie a tiré un missile balistique (non nucléaire) sur l’Ukraine, pour la première fois, provoquant des dégâts importants, mais surtout démontrant sa détermination. Il semble donc évident que si l’Occident et notamment les USA et le Royaume-Uni, permettent l’utilisation d’autres missiles de ce type, la Russie ciblera des objectifs occidentaux, y compris au sein des pays de l’Otan.
Dans cette affaire, le « dindon de la farce » c’est l’UE qui est déjà divisée sur une position unique à tenir, mais également sur ce qui risque de se passer après l’investiture de D .Trump le 20 janvier ,2025. En effet, ce dernier n’a pas caché sa volonté de mettre fin à cette guerre en « 48 heures » mais surtout de faire payer aux pays de l’UE la protection dont ils jouissent de la part les USA.
Quant à l’Otan, tout le monde sait ce qu’il en pense. Dès lors, l’UE devra, bon gré mal gré, enfin ouvrir le dossier sensible de sa propre défense et de sa sécurité, en dehors de l’allié américain, pour recouvrer son indépendance de décision.
Les dernières déclarations du président ukrainien, Vladimir Zelensky, sont en contradiction flagrante du décret qu’il a signé il y a plusieurs années et qui interdisait toutes négociations avec la Russie et du plan de la victoire qu’il a proposé à l’Occident.
La perspective du 20 janvier 2025 et le retour de D. Trump aux affaires ayant fait le reste. Il est clair que la « Pax Russia », sera construite sur la base des résultats militaires sur le terrain et que l’Ukraine sera obligée, par ses alliés, de composer et de perdre des territoires en même temps que sa « finlandisation », c’est-à-dire sa non-éligibilité à l’Otan et éventuellement à l’UE, demandée par les pays européens eux-mêmes. En attendant, le monde entier attend avec angoisse la date fatidique du 20 janvier 2025.
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