Ce qui s’annoncé de manière timide et qui a été amplifié par les accords de Paris sur le réchauffement climatique, est devenu une réalité mondiale et l’un de ses corollaires se trouve être ce qui est communément appelé le « stress hydrique » ou le manque d’eau tout simplement ! Comme tout le monde s’accorde à dire « l’eau c’est la vie » et à l’inverse sans eau il n’y a pas de vie, y compris dans notre cosmogonie puisque les recherches spatiales entreprises commencent toujours par tenter de trouver des traces d’eau, avant celles d’organismes « vivants ». Notre planète étant finie, il n’y a plus de territoires nouveaux à explorer voire à exploiter, ce qui signifie que l’on doit se contenter de ce qui existe et qui est très mal distribué entre tous les peuples de la planète. Si 70 % de la planète terre est constituée d’eau (mers et océans), cette dernière est salée et donc impropre à la consommation humaine en l’état. Les calottes glacières représentent les plus grandes réserves d’eau douce, leur exploitation semble, pour l’instant, difficile à concevoir voire impossible à exploiter (en termes de coût). Reste alors les eaux qui proviennent des pluies et celles qui coulent des montagnes et qui nourrissent rivières et fleuves et se jettent dans les mers et océans et les nappes souterraines !
C’est à cet endroit que les sciences hydraulique, fluviale, océanographique, météorologique… cèdent la place à la géopolitique et que la rareté relative de cette matière vitale et de sa répartition géographique avec l’expansion de la population mondiale (quelque 8 milliards d’habitants) et leur concentration sur certain continent (L’Asie compte 4,4 milliards, l’Afrique 1,1 milliard, l’Europe et l’Amérique 1,1 milliard), pose le problème crucial de l’approvisionnement en eau pour la consommation humaine, animale, végétale et industrielle. Dès lors, une guerre de l’eau se profile et chaque pays affirme son droit sur les gisements potentiels et ceux à exploiter par le droit ou par la force. Le partage des fleuves qui traversent plusieurs pays ( le Nil, le Danube, le Niger, l’Euphrate et le Tibre, le Jourdan…) font l’objet de convoitises, tant en terme de volume qu’en terme d’infrastructures hydrauliques, en amont et en aval, à réaliser.
Les perturbations météorologiques, enregistrées dans le monde aujourd’hui et leurs incidences sur la répartition de la ressource, tant au niveau interne qu’externe aux pays, commencent à créer des tensions entre les états qui arrivent jusqu’à des conflits armés, fautes de consensus intérieurs ou internationaux ( le droit international étant pour l’instant en retrait), la puissance et la force deviennent la règle de droit légitimée. Il est donc nécessaire pour notre pays, qui est classé parmi les pays semi-aride, de prendre des mesures conservatoires pour prévenir le stress hydrique qui s’est installé durablement dans notre pays.
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