Que dire de plus sur le dossier palestinien qui n’est été déjà dit ? Depuis 1948 et la fameuse déclaration Balfour, relative au « home juif » et les différentes guerres israélo-arabes, seule lueur d’espoir la situation dans la région a toujours empiré pour la cause palestinienne, qui compte ses martyrs d’année en année. La seule lueur d’espoir sur laquelle tout le monde avait bâti une possible solution juste et durable, était les accords d’Oslo !
Les accords d’Oslo
Ils sont le résultat d’un ensemble de discussions menées en secret entre des négociateurs israéliens et palestiniens à Oslo en Norvège, pour poser les premiers jalons d’une résolution du conflit israélo-palestinien. La Déclaration de principes, signée à Washington le 13 septembre 1993 par Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, Yasser Arafat, président du comité exécutif de l’OLP et Bill Clinton, président des États-Unis, instaure un mode de négociations pour régler le problème et pose une base pour une autonomie palestinienne temporaire de 5 ans. Les deux parties se donnent pour objectif « notamment d’établir une autorité intérimaire autonome, le Conseil élu (le « Conseil »), pour les Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza, pour une période transitoire n’excédant pas cinq ans, en vue d’un règlement permanent fondé sur les résolutions 242 (1967) et 338 (1973) du Conseil de sécurité.
Le processus d’Oslo se concrétise le 4 mai 1994, avec l’accord Gaza-Jéricho qui investit la nouvelle Autorité nationale palestinienne de pouvoirs limités. L’accord intérimaire sur la Cisjordanie et la bande de Gaza ou « Accord de Taba », qui est signé à Washington le 28 septembre 1995, prévoit les premières élections du Conseil législatif palestinien.
L’action des extrémistes israéliens
Cette tentative de processus de paix israélo-palestinien, largement soutenue par la communauté internationale, sera mise en difficulté entre 1996 et 1999 à la suite du durcissement des positions de part et d’autre lorsque seront abordés les thèmes cruciaux du statut de Jérusalem, du problème des réfugiés palestiniens et de la lutte contre le terrorisme. L’assassinat de Yitzhak Rabin en 1995 par un étudiant israélien d’extrême droite va mettre fin au processus et déclencher de la seconde Intifada. Depuis les accords d’Oslo sont enterrés et les accords d’Abraham promus, avec en prime un refus catégorique israélien d’une solution à deux états.
Néanmoins, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé samedi, lors du sommet du Mouvement des non-alignés (MNA) en Ouganda, que le droit du peuple palestinien à construire son propre Etat « doit être reconnu par tous » et que tout « déni » était « inacceptable ».
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