Aussi spectaculaire et inattendue, le rétablissement annoncé des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite, sous les bons offices de la Chine, revêt un caractère stratégique certain. Alors que les USA concentrent tous leurs efforts sur le conflit ukrainien, les autres pays du monde utilisent cette période pour régler leurs problèmes régionaux, sans tenir compte de la pax americana, imposée depuis des années et renouvelée depuis, sans tenir compte des intérêts des pays concernés.
S’agissant de l’Arabie saoudite, peu après la conférence de Yalta, sera signé à bord du cuirasser, le « pacte du Quincy », liant le roi d’Arabie saoudite, Ibn Saoud et le Président américain Franklin Roosevelt. Depuis cette date, ce pays est quasi sous contrôle des USA, qui le protège ainsi que sa famille régnante, en contrepartie d’une exclusivité d’exploitation, des compagnies pétrolières américaines, de ses réserves de pétrole. Cette situation va durer et perdurer, jusqu’au dernier roi (impotent) et son héritier Mohamed Ben Salman (MBS), accusé d’avoir commandité l’assassinat, à Istanbul, du journaliste Khachoukhdji, ce qui a brouillé les relations entre les deux pays.
L’Iran de son côté, a entretenu des relations très étroites avec les USA et notamment de sécurité et de défense, mais également pétrolières, durant toute la période du Chah Reza Pahlavi. La révolution iranienne, menée par l’Imam Khomeini, va complètement changer la situation et entraîner une détérioration qui atteindra son paroxysme après la prise d’otages de l’ambassade des USA à Téhéran. Depuis les deux pays vont mener une guerre d’influence dans la région, qui se traduira par des sanctions de plus en plus lourdes contre l’Iran et notamment sur le terrain des activité nucléaires de ce pays.
Ces antagonismes vont se traduire par des tensions majeures entre l’Iran et l’Arabie saoudite (contrôle du détroit d’Ormuz, conflits religieux), attisées par les USA, qui va se traduire par la rupture des relations diplomatiques, entre les deux pays. Dès lors, la reprise des relations diplomatiques et la volonté d’ouverture du dialogue, entre les deux pays, sont très inquiétantes pour les USA, dans les circonstances actuelles du conflit ukrainien où chacun compte ses alliés et ses ennemis et où il n’y a pas de place pour la neutralité ! Ceci d’autant, que le royaume saoudien a répondu négativement aux USA, en matière d’augmentation de la production de pétrole pour faire baisser les prix, rejoignant, en cela, la position des pays membres de l’OPEP+. Enfin, la montée en puissance des BRICS et du mouvement des pays non-alignés, achèvent de remettre en cause l’hégémonisme américain et son unilatéralisme au profit du multilatéralisme dans la gestion des relations internationales.
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