Après le départ de British Petroleum, la société sénégalaise Petrosen se tourne vers Sonatrach et les compagnies pétrolières du Moyen-Orient pour relancer le projet gazier Yakaar-Teranga, l’un des plus grands gisements d’Afrique de l’Ouest. Ce gisement, estimé à 708 milliards de m³ de gaz récupérable, nécessite un investissement initial de 5 à 6 milliards de dollars pour sa première phase, destinée à produire quatre millions de tonnes de gaz naturel par an pour l’exportation et fournir 150 millions de pieds cubes standard pour la consommation intérieure du Sénégal.
L’objectif de Petrosen est d’obtenir une décision finale d’investissement d’ici la mi-2025, selon le PDG Thierno Ly. En partenariat avec Kosmos Energy, dont la participation dans le projet a bondi à 90 % après le retrait de BP, Petrosen recherche activement des investisseurs internationaux pour garantir la réalisation de ce projet stratégique. Ce retrait de BP, lié à des différends sur la destination de la production, a laissé un besoin crucial de nouveaux partenaires capables de soutenir les ambitions énergétiques du Sénégal.
Une fois achevé, le projet Yakaar-Teranga devrait générer 5,8 milliards de m³ de gaz naturel par an, renforçant ainsi la position du Sénégal sur le marché énergétique mondial. Petrosen, prête à discuter avec des investisseurs internationaux et des sociétés commerciales, espère que l’appui de partenaires comme Sonatrach permettra de réaliser cette initiative, qui promet de stimuler l’économie locale et de répondre aux besoins énergétiques du pays.
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