Tant attendue, cette visite a été fructueuse à plusieurs endroits, puisque les dossiers de sécurité de stabilité de la région, du terrorisme, des Fonds publics détournés en Europe, de la crise énergétique et même du conflit ukrainien, ont été au menu des discussions entre l’Algérie et l’UE. Dans tous ces dossiers le représentant de l’UE s’est félicité de la convergence des points de vue et de l’excellence de la coopération, entre les deux parties, qui devraient se consolider dans un futur proche.
Mais en ce qui concerne l’accord d’association et le désir de l’Algérie de le réviser complètement, dans la mesure où il est inique et déséquilibré en défaveur de notre pays, le représentant de l’UE concède qu’un certain nombre de points pouvait faire l’objet de renégociation, en clair il n’est pas question de le réviser complétement ! De même que sur le dossier de la suspension des relations entre l’Algérie et l’Espagne, il prend la défense d’un des pays membre de l’UE, en proposant cependant « la nécessité de travailler ensemble pour trouver une solution convenable ». Enfin, s’agissant du dossier des droits de l’homme et la liberté d’expression, il considère ces éléments sont « parties intégrante des valeurs que défend l’UE et qui devraient être partagées par ses partenaires ».
A l’évidence, cette visite a été l’occasion pour notre pays de réaffirmer ses positions, dans tous les dossiers traités, sans attendre du partenaire européen une quelconque réponse positive. En outre, notre pays préfère traiter avec chaque pays de l’UE, individuellement, plutôt que d’être pris en tenaille à l’intérieur de l’UE, d’autant que cette institution est traversée par une « tempête de corruption » qui l’a complètement décrédibilisée, pour un long moment encore. Cette situation détermine la position du représentant de l’UE à conserver intact l’accord d’association pour cantonner notre pays dans son cadre même s’il est totalement défavorable à notre pays depuis sa signature.
Cette visite a-t-elle été négative pour autant ? Certainement pas, puisque que chaque partie a clairement exprimé sa vision et le champ de la coopération qu’elle considère la plus fructueuse, ce qui ouvre la possibilité à d’autres pistes à explorer. Enfin, les dossiers susceptibles d’avancées sont identifiés et ceux de divergences profondes remis à d’autres agendas.
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