L’accord d’association entre l’Algérie et Union européenne : Que faut-il en faire ?

Signé en 2005, l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne était au départ un réel désavantage contre les intérêts de l’Algérie. Il désarmait l’économie algérienne sans contreparties et permettait aux européens d’entrer leurs biens et services au détriment des entreprises algériennes publiques et privées.
Les multiples demandes algériennes de révision de cet accord se sont heurtées à un refus poli des membres de l’UE, qui ne voulaient pas perdre leurs privilèges. La seule riposte algérienne fut de le suspendre unilatéralement, ce qui a obligé l’UE à ouvrir les portes des négociations.
L’ouverture de négociation en vue de réviser l’accord ne devait pas remettre en cause tout l’accord, selon les membres de l’UE. Ils ne consentent à négocier que certains articles qui pour la plupart n’avaient pas d’impact sur le fond de l’accord.
Pour la partie algérienne, seule une révision complète serait à même de satisfaire les revendications algériennes. Cette opposition conceptuelle a permis à l’UE de gagner du temps et de faire perdurer l’ancien accord durant des années. Cette situation a conduit l’Algérie à suspendre une nouvelle fois l’accord et à quitter la table des négociations.
La proposition algérienne de négocier individuellement avec chaque membre de l’UE fut rejetée par ces derniers et pour cause. Dernièrement, l’Union européenne s’est dite prête à négocier l’ensemble de l’accord dans le cadre d’un concept de « gagnant-gagnant » comme le déclare S. Sannino, DG de la commission européenne pour la région MENA.
Il réaffirme que l’UE va s’engager à prendre en considération les revendications de la partie algérienne dans le cadre de l’accord existant. Car le remettre en cause prendrait trop de temps, ce qui freinerait l’avancement des projets à réaliser.
La relance du dialogue euro-méditerranéen devient le levier à travers lequel les accords d’association doivent s’inscrire dorénavant par un pacte pour la méditerranée, dans un monde en transformation rapide.
En effet, la guerre commerciale via la hausse des tarifs douaniers américains et les décisions de réciprocité des autres pays dont la Chine risque de bouleverser les relations commerciales mondiales. La prise en charge des problèmes nécessite une rapidité de réaction et un dépassement des problèmes récurrents, de manière à ne pas subir ces changements, mais de les anticiper et de les prévenir.
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