L’Algérie et le monde font leurs adieux au philosophe Pierre Rabhi.

L’écrivain et philosophe Pierre Rabhi, figure de l’agroécologie en France, cofondateur du mouvement Colibris, est décédé hier, samedi des suites d’une hémorragie cérébrale à l’âge de 83 ans, a appris l’AFP auprès de sa famille.

Pendant près de 60 ans, le défunt a soutenu le développement de l’agroécologie dans le monde, et a participé à la formation de milliers d’agriculteurs aux pratiques agro-écologiques du Burkina Faso, du Niger, du Bénin, du Togo, du Maroc, de Tunisie, de Palestine et de Mauritanie, où tous ceux qui l’a connu témoin de sa carrière et de sa réponse constante avec humilité et bienveillance à toutes les demandes.Il est également acteur de ses valeurs et d’humanité de la Charte de la Terre, qu’il a maintenues tout au long de sa vie, toujours soucieux de l’avenir, répétant son raisonnement et sans une pensée lassée en disant que nous devons « d’abord nous changer nous-mêmes pour changer le monde ».

Le regretté auteur a écrit une vingtaine de livres et des dizaines d’introductions, et il a rencontré un large public avec son ouvrage vers une sobriété heureuse, où il appelait à la modération et au respect de la nature. Il insiste pour que l’ingénieur ou le théoricien soit un agriculteur au sens pratique du terme, ou au niveau collectif élargi en théorisant l’idée du bonheur à travers ce retour, fournissant pour cette thèse de nombreux arguments scientifiques, intellectuels et civilisés, et parmi ses œuvres les plus marquantes figuraient : « Le Manifeste de l’Oasis » et « Ecologie et Spiritualité ». » En plus de son roman le plus célèbre, « Le Gardien du Feu », avec son sous-titre « Le Message de la Sagesse des Peuples Traditionnels ».

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