L’Algérie honore son costume féminin de cérémonie inscrit au patrimoine de l’UNESCO

Inscrit récemment par l’UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, le « costume féminin de cérémonie dans le Grand Est Algérien » est mis à l’honneur à Alger. L’exposition, ouverte depuis ce dimanche 5 janvier, se tient au palais des Raïs (Bastion 23) et au palais de la culture Moufdi-Zakaria jusqu’au 12 janvier. Ce grand événement permet de découvrir un trésor du patrimoine culturel algérien, désormais reconnu à l’échelle mondiale.

L’exposition met en avant une variété d’éléments traditionnels, tels que la « Gandoura », la « Melehfa », le « Caftan », le « Quat », le « Quwiyet », le « Lhef », la « Chachia », le « Seroual », « Dekhila », « Lougaa », « Elmendil », et « Elhzam ».

Ces costumes sont enrichis de bijoux uniques, dont les « Chachia besoltani », « Eljbine », « Khit-errouh », ainsi que des boucles d’oreilles « Mnaguech », « Mechref », « Mekhbel », « Skhab », « Msayess » et « Khelkhal ».

Lors de l’inauguration, Faiza Riache, directrice du centre des arts et de la culture au palais des Raïs, a insisté sur la nécessité de sensibiliser les jeunes générations. Elle a appelé à intégrer ce patrimoine dans les manuels scolaires, une proposition appuyée par le chercheur Mohamed Nadir Chellali et Mourad Bernoussi, chef du département d’animation culturelle au palais de la culture.

Parallèlement à l’exposition, un programme d’activités culturelles, comprenant des ateliers, des conférences et des animations, accompagne cet événement dans plusieurs villes du pays. L’objectif est de renforcer la prise de conscience collective et de mettre en valeur ce patrimoine unique à travers des initiatives qui touchent toutes les couches de la société.

En 2024, l’Algérie a marqué une avancée notable dans le domaine du patrimoine culturel avec l’inscription du « costume féminin de cérémonie dans le Grand Est algérien » et du « henné » sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Ces nouvelles inscriptions viennent s’ajouter aux précédentes reconnaissances internationales de l’Algérie, telles que « l’Ahellil du Gourara » (2008), « Les rites associés à la tradition du costume nuptial de Tlemcen » (2012) et le « Raï » (2022).