L’Algérie obtient le feu vert pour rejoint la Banque de Développement des BRICS

Bonne nouvelle pour l’économie algérienne en pleine phase de résilience. L’Algérie a obtenu le feu vert pour devenir membre de la Nouvelle Banque de Développement des BRICS (NDB), a annoncé ce samedi la présidente de l’institution, Dilma Rousseff, citée par l’agence Reuters.

Créée en 2015 par le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), la NDB vise à soutenir les projets de développement dans les pays membres.

L’adhésion de l’Algérie marque une étape importante, rejoignant ainsi des nations comme le Bangladesh, l’Égypte, les Émirats arabes unis et l’Uruguay, qui ont intégré la NDB en 2021 dans le cadre d’une campagne d’expansion. La décision a été officialisée lors de la neuvième réunion annuelle de la banque, tenue au Cap.

Selon Rousseff, le processus d’autorisation de nouveaux membres à la NDB se poursuit, avec l’Algérie désormais partie prenante. Cette adhésion pourrait renforcer les capacités financières du pays et soutenir sa stratégie économique à long terme. Plus de détails sont attendus dans les prochains jours.

Selon un communiqué du ministère des Finances, publiées sur sa page Facebook officielle, l’Algérie pourra officiellement rejoindre la Banque des BRICS après l’approbation du Conseil des gouverneurs de la Nouvelle Banque de Développement (NBD) affiliée au groupe des BRICS, faisant d’elle le 9e pays à devenir membre de cette institution.

 » L’adhésion de l’Algérie est le résultat d’une évaluation rigoureuse de la solidité des indicateurs macroéconomiques et de la performance économique remarquable qu’elle a réalisée ces dernières années, reflétant la robustesse de l’économie nationale et la classant comme une économie émergente de premier plan » ont-ils poursuit.

« L’adhésion de l’Algérie à la Nouvelle Banque de Développement ouvrira de nouvelles perspectives pour soutenir et renforcer la croissance économique du pays à moyen et long terme, en finançant des projets de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement »ont-ils conclu.