Accueillie à la villa Dar Abdeltif, l’exposition est organisée par l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc) dans le cadre des 68e commémorations du déclenchement de la Guerre de libération nationale.
Dans une première collection, la passion pour la mer que nourrit l’artiste est criarde sur de nombreuses toiles réalistes reproduisant le retour au port, le port de plaisance de Sidi Fredj à Alger ou encore des vue du port et de la façade maritime de la ville d’Alger, vus depuis la mer dans des toiles comme « Le revenant » ou « La pêcherie ».
Dans une autre série de tableaux, évoquant dans l’imaginaire collectif la célèbre toile « Le rocher de Belle-Ile » de Claude Monet avec un penchant un peu plus réaliste, Mohamed Yacine Hassini restitue des paysages de plages et de mer déchaînée.
L’artiste autodidacte, signe également une série de toiles dédiée à la Casbah d’Alger et à quelques monuments de la capitale, dont le mausolée de Sidi Abderrahmane Ettaâlibi, les fontaines et venelles de la cité, la basilique Notre dame d’Afrique, la Grande poste, les mosquée Ketchaoua et Djamâa Jdid, ou encore la place de l’Emir Abdelkader.
En plus de quelques natures mortes classiques, l’exposition propose également une mise en lumière de la tradition algérienne de la fantazia, un art ancestral indissociable de nombreuses célébrations et consistant en une course de chevaux, rivalisant de beauté dans l’ornement, et montés par des cavaliers adroits et armés de fusils.
« Fantazia », une toile de peinture à l’huile, met en scène quatre cavaliers en costumes traditionnels algériens, fusil à la main, sur leurs montures ornées des plus beaux produit du travail du cuir local.
Intitulée « Paysages d’Algérie », l’exposition est ouverte au public jusqu’au 17 novembre dans le cadre authentique de Dar Abdeltif.
APS.