Le 16e sommet du groupe BRICS+ (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud, Égypte, Émirats arabes unis, Éthiopie et Iran), réunissant les chefs d’État des pays membres, est un événement clé pour évaluer l’état de la coopération internationale au sein de ce bloc. Plus de 30 pays seront représentés à Kazan en Russie. L’Arabie Saoudite, bien qu’invitée à rejoindre le groupe, n’a pas encore officialisé son statut, un point qui pourrait être clarifié durant ces rencontres.
Vladimir Poutine, président de la Russie, a prévu 17 entretiens bilatéraux lors de ce sommet, dont une rencontre avec le président turc. Un accord stratégique avec l’Iran est également en préparation, présenté comme « historique ». Ces entretiens visent à approfondir les alliances politiques et économiques dans un contexte mondial de tensions accrues, notamment avec l’Occident.
Le BRICS, moteur d’un développement souverain
Le bloc BRICS, initialement fondé pour promouvoir un dialogue économique et énergétique, a vu son rôle évoluer face aux pressions internationales. Il se positionne désormais comme un forum de coopération pour les nations souhaitant développer leurs propres modèles économiques, indépendamment des standards occidentaux.
Avec plus de 30 pays exprimant leur volonté de rejoindre le bloc, le sommet pourrait aboutir à la création d’une nouvelle catégorie de « pays partenaires ». Ce format élargi de coopération (BRICS+ et BRICS Outreach) permettrait au groupe de renforcer ses interactions avec des nations non membres, tout en consolidant ses relations avec des États géographiquement proches des membres actuels.
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