Une trêve de quatre (4) jours a été décrétée par les deux parties, à partir d’aujourd’hui à 8h00 GMT, durant laquelle un échange de prisonniers des deux côtés pourra se réaliser, par l’entremise de l’Egypte et du Qatar, à la réunion de Doha le 18 novembre. Les termes de cet échange (dizaine par dizaine) sont une cinquantaine d’otages israéliens (femmes et enfants âgées de moins de 19 ans), contre 150 prisonniers palestiniens qui croupissaient dans les geôles israéliennes depuis des années, en toute illégalité. Cet accord, s’il venait à être scellé, la partie israélienne fait toujours planer le doute, permettra de soulager les souffrances palestiniennes, toujours sous bombardement intensif et embargo en eau, électricité, produits alimentaires et carburants mais surtout en médicament et autres produits médicaux nécessaires et indispensables pour soigner les blessés. Dans un autre registre, le passage de centaine de camions de l’aide humanitaire internationale, bloquée à la frontière égyptienne (Rafa) pourra s’effectuer plus facilement, pour répondre aux besoins urgents de la population gazaoui prise en otage dans le Sud de Gaza. La pression internationale sur le Premier ministre B. Netanyahu devenait insupportable pour lui, tant au niveau de son allié inconditionnel américain mais également par les partis d’opposition israéliens et les parents des otages évalués à 340. L’accord ajoute la possibilité de circulation des palestiniens du Nord, de rejoindre le Sud sans être bombardés. Mais il est clair que le gouvernement israélien d’extrême-droite n’est pas prête à aller vers une solution à deux états, telle que la communauté internationale et toutes les résolutions de l’ONU le stipulent. Bien au contraire, il pousse les palestiniens à s’exiler vers les pays frontaliers (Egypte, Jordanie, Liban et Syrie), pour réaliser son rêve messianique du « grand Israël » qui s’étend du Nil à l’Euphrate ! Ce qui est certain, après cette attaque et les représailles inhumains, c’est que le dossier palestinien de pourra plus être mis sous le tapis et les accords d’Abraham sont définitivement caduques. Les élections américaines de 2024 vont être déterminantes pour une sortie de crise, les USA ayant les clés du problème entre les mains. MG
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