Ce dispositif est actif du 1er mai au 30 novembre, a indiqué le ministère, faisant observer que « la présence de ce moustique, appelé également Aedes albopectus, ne signifie pas la présence automatique de maladies qu’il peut véhiculer, d’autant que la dengue, le chikungunya et le zika ne sont pas présents en Algérie et il n’y a donc aucune raison ce stade de parler d’alerte ».
Le dispositif comprend « les mesures permettant la surveillance et les mesures visant à empêcher l’apparition de cas autochtones par la détection précoce des cas importés, le suivi de l’évolution de moustiques invasifs, mais aussi la mise en œuvre de manière rapide et coordonnée des mesures de protection des personnes ».
Il s’articule aussi autour de trois axes, à savoir, « la surveillance entomologique visant à détecter la présence du moustique tigre et de le surveiller en vue de ralentir la progression de son implantation géographique et de baisser la densité de sa population, la surveillance épidémiologique pour la détection précoce et le signalement sans délai des cas suspects importés et de tous les cas confirmes par le laboratoire ainsi que la lutte anti-vectorielle », ajoute le communiqué.
Pour ce qui est de l’opération de démoustication, elle consiste en la mobilisation sociale, notamment avec la participation des citoyens à la lutte contre la prolifération de ce moustique et ce, en modifiant et en adoptant des gestes simples et en supprimant les eaux stagnantes qui favorisent la reproduction du moustique comme les soucoupes des pots de fleurs, les vases, les gouttières, pneus et les ustensiles usagés.
A cela s’ajoutent les mesures habituelles de protection contre les moustiques au retour d’un voyage en zone à risque, comme la consultation d’un médecin en cas de signes évocateurs, a indiqué la même source, soulignant le renforcement de la collaboration intersectorielle par l’application de l’instruction relative au renforcement de la lutte anti-vectorielle.
APS.